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Critique de ChristianLV
Dans la collection "Les petites vies"
J'aime bien le travail de René LAURENTIN.
C'est une constante chez Marie, choisir d'apparaître aux personnes les plus insignifiantes de la société, celles en bas de l'échelle sociale. En l'occurrence, une fille de la famille la plus pauvre de Lourdes, dont le père, par générosité, ne réclamant pas son dû, se trouve, de meunier propriétaire, passer à la condition de brassier logeant sa famille dans un cachot de Lourdes. Accusé injustement d'un vol de farine parce que sa misère le "prédisposait" à voler selon son accusateur.
Et Bernadette, personnage QUI NE PEUT MENTIR et que son ignorance ne permet pas qu'on pense qu'elle ait inventé ce qu'elle dit ou fait à la grotte. Et qui prend la mesure de la modestie de son rôle dans cette affaire : elle n'accepte aucun présent. Sans savoir-faire particulier, elle se contente à Nevers, ensuite, de se rendre utile en balayant les couloirs.
Evidemment ce type d'ouvrage subit la concurrence d'une abondante littérature et de la diffusion du film sur internet.
Je ne suis allé qu'une fois à Lourdes, j'étais jeune et fort. J'étais attendri par le plaisir simple qu'éprouvaient toutes ces personnes âgées, malades ou handicapées que nous véhiculions à cette sortie qui serait peut-être la seule de l'année pour elles. Voir que ce qui me coûtait si peu pouvait leur occasionner une joie si profonde même, provoquait chez moi une émotion intense. J'étais fier et heureux.
J'aime bien le travail de René LAURENTIN.
C'est une constante chez Marie, choisir d'apparaître aux personnes les plus insignifiantes de la société, celles en bas de l'échelle sociale. En l'occurrence, une fille de la famille la plus pauvre de Lourdes, dont le père, par générosité, ne réclamant pas son dû, se trouve, de meunier propriétaire, passer à la condition de brassier logeant sa famille dans un cachot de Lourdes. Accusé injustement d'un vol de farine parce que sa misère le "prédisposait" à voler selon son accusateur.
Et Bernadette, personnage QUI NE PEUT MENTIR et que son ignorance ne permet pas qu'on pense qu'elle ait inventé ce qu'elle dit ou fait à la grotte. Et qui prend la mesure de la modestie de son rôle dans cette affaire : elle n'accepte aucun présent. Sans savoir-faire particulier, elle se contente à Nevers, ensuite, de se rendre utile en balayant les couloirs.
Evidemment ce type d'ouvrage subit la concurrence d'une abondante littérature et de la diffusion du film sur internet.
Je ne suis allé qu'une fois à Lourdes, j'étais jeune et fort. J'étais attendri par le plaisir simple qu'éprouvaient toutes ces personnes âgées, malades ou handicapées que nous véhiculions à cette sortie qui serait peut-être la seule de l'année pour elles. Voir que ce qui me coûtait si peu pouvait leur occasionner une joie si profonde même, provoquait chez moi une émotion intense. J'étais fier et heureux.
