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Critique de jyrille


Il est loin, le temps des scénarios basiques de comics qui, en gros, se résumaient à, pour le héros : j'ai un méchant en ville, je dois le trouver, le taper ou autre, et le neutraliser. Depuis que les Anglais et les Ecossais s'y sont mis, depuis que le label Vertigo existe, que les histoires sont devenues des polars, des fresques, des contes, des romans. Mais jusqu'à présent, certains Anglais avaient encore le monopole de l'humour totalement absurde, les six inusables Monthy Pythons. Personne n'était allé aussi loin qu'eux jusqu'à ce Tony Chu. Si vous avez des contre-exemples, je suis preneur, mais ni les films de Joe Dante, ni les Zinzins de l'espace, ni même les multiples stars du Saturday Night Live ont réussi à s'élever aussi haut dans l'humour non-sensique qui se regarde comme un film. Il n'y a peut-être que la série des Quête du Graal qui a réussi à tenir l'équilibre entre idées insensées et histoire cohérente.

Ce Tony Chu est de loin le meilleur de la série, pour une bonne raison : une inventivité incroyable. Dans tous les détails, toutes les situations, tous les personnages. Je me contenterai de citer le nouveau service dans lequel John Colby, le flic cyborg a été muté : principalement composé de femmes à forte poitrine, chaque policier humain(e) a pour partenaire un animal (du lézard au lion). Ledit animal étant toujours préféré à l'équipier masculin, ce dernier étant haï et harcelé par toutes les femmes du service. Pour tout le reste, vous pouvez lire les commentaires de Bruce Tingale et Présence.

Nous sommes malgré tout dans une histoire qui nous rappelle les super-héros : la soeur de Tony a elle-même développé des pouvoirs liés à la nourriture, dont un qui me fait penser à la série Heroes. Et parfois, il faut avancer masqué... Une naissance. Des personnages qui s'étoffent. Des références partout, pas un endroit vide qui ne soit rempli de bons mots, des cases qui racontent à elles seules une demi-journée de travail, et un univers déjanté qui pourrait bien être celui qui nous attend : l'humour fonctionne toujours quand il parle de choses sérieuses.
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