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Critique de pbazile
J'aime bien les polars basés sur les faits réels. Celui-ci est très documenté par un auteur qui connait bien ce dont il parle. Il m'a été vendu sur le marché de Rostrenen par un bouquiniste ambulant comme étant LE polar breton à lire.
J'ai aussi un petit faible pour les polars régionaux qui trouvent leur racine dans le volontaire oubli de quelques pages noires de l'histoire officielle française. Ce n'est pas que je déteste mon pays, mais il n'est ni bon ni même nécessaire que les gens soient naïfs sur ce point.
La raison d'état est une très bonne base de polars, et si ça permet de voir son propre pays sous un oeil différent, c'est encore mieux. J'aime perdre ma naïveté!
Sur le livre qui nous occupe, j'ai bien aimé.
Le personnage principal, sorte de tueur à gage auquel le ministre demande aux RG, à la PJ, à la DST etc... d'obéir et de donner tous les renseignements nécessaires est certes peu crédible, mais ça permet au récit d'aller vite. L'histoire elle-même est peu riche en événements ou en rebondissement, car l'auteur souhaite "coller" aux faits réels. le livre cherche en fait à proposer une explication différente de la thèse officielle.
Le récit est court (150 pages) et n'a pas le temps d'être ennuyeux alors même qu'il cherche à enseigner. C'est bien fait et je trouve ce genre de livre trop rare pour ne pas l'encourager.
J'ai aussi un petit faible pour les polars régionaux qui trouvent leur racine dans le volontaire oubli de quelques pages noires de l'histoire officielle française. Ce n'est pas que je déteste mon pays, mais il n'est ni bon ni même nécessaire que les gens soient naïfs sur ce point.
La raison d'état est une très bonne base de polars, et si ça permet de voir son propre pays sous un oeil différent, c'est encore mieux. J'aime perdre ma naïveté!
Sur le livre qui nous occupe, j'ai bien aimé.
Le personnage principal, sorte de tueur à gage auquel le ministre demande aux RG, à la PJ, à la DST etc... d'obéir et de donner tous les renseignements nécessaires est certes peu crédible, mais ça permet au récit d'aller vite. L'histoire elle-même est peu riche en événements ou en rebondissement, car l'auteur souhaite "coller" aux faits réels. le livre cherche en fait à proposer une explication différente de la thèse officielle.
Le récit est court (150 pages) et n'a pas le temps d'être ennuyeux alors même qu'il cherche à enseigner. C'est bien fait et je trouve ce genre de livre trop rare pour ne pas l'encourager.
