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Critique de Lucilou
C'est avec plaisir qu'on retrouve Koc'h, notre korrigan conteur dans ce deuxième volume de la série de ses contes.
Généreux (quoique...) Koc'h partage l'affiche de cet album avec un éminent et cornu personnage: le diable en personne, le Cornu, Pôl Gornek comme on dit en Bretagne. Si le roi des Enfers est censé nous effrayer, force est d'admettre que dans la plupart des contes traditionnels, les personnages finissent par le vaincre et le tourner en ridicule. Sans doute est-ce là une manière de tenir le mal et la peur surtout à distance... Les contes bretons ne font pas exception. le pauvre cornu attiserait presque la compassion quand il se trouve en but aux espiègleries des korrigans s'il était un tout petit plus sympathique (comme Jules Berry dans "Les Visiteurs du Soir", Satan, meilleur personnage du film!).
Au gré des pages d'un ouvrage, aussi beau et luxueux que le premier volume, nous allons à la rencontre d'un forgeron qui signera un pacte infernal avec la complicité de l'inénarrable D.Bottez, un meunier dont l'aïeul fut l'aimé des fées, un Cornu trop sûr de lui, sans humour et brûlé par la folie des grandeurs pour finir par le conte le plus sombre du volume où incantations infernales et golems de pierre chercheront la perte de deux amoureux.
"Les milles visages du Diable" est sans doute de tous les tomes des Contes du Korrigan le plus drôle et le plus filou, presque le plus léger et j'ai ri à gorge déployée aux mille facéties des Korrigans poussant à bout le Cornik. "Au moulin manque une pierre" et "Les menhirs de Plouhinec" injecte néanmoins au volume sa dose de noirceur et de frissons, juste ce qu'il faut pour que le lecteur se pâme de peur entre deux rires. Savant dosage qui prouve à quel point les Contes du Korrigan ne sont pas qu'une anthologie de contes de plus mais aussi un véritable travail de création.
Généreux (quoique...) Koc'h partage l'affiche de cet album avec un éminent et cornu personnage: le diable en personne, le Cornu, Pôl Gornek comme on dit en Bretagne. Si le roi des Enfers est censé nous effrayer, force est d'admettre que dans la plupart des contes traditionnels, les personnages finissent par le vaincre et le tourner en ridicule. Sans doute est-ce là une manière de tenir le mal et la peur surtout à distance... Les contes bretons ne font pas exception. le pauvre cornu attiserait presque la compassion quand il se trouve en but aux espiègleries des korrigans s'il était un tout petit plus sympathique (comme Jules Berry dans "Les Visiteurs du Soir", Satan, meilleur personnage du film!).
Au gré des pages d'un ouvrage, aussi beau et luxueux que le premier volume, nous allons à la rencontre d'un forgeron qui signera un pacte infernal avec la complicité de l'inénarrable D.Bottez, un meunier dont l'aïeul fut l'aimé des fées, un Cornu trop sûr de lui, sans humour et brûlé par la folie des grandeurs pour finir par le conte le plus sombre du volume où incantations infernales et golems de pierre chercheront la perte de deux amoureux.
"Les milles visages du Diable" est sans doute de tous les tomes des Contes du Korrigan le plus drôle et le plus filou, presque le plus léger et j'ai ri à gorge déployée aux mille facéties des Korrigans poussant à bout le Cornik. "Au moulin manque une pierre" et "Les menhirs de Plouhinec" injecte néanmoins au volume sa dose de noirceur et de frissons, juste ce qu'il faut pour que le lecteur se pâme de peur entre deux rires. Savant dosage qui prouve à quel point les Contes du Korrigan ne sont pas qu'une anthologie de contes de plus mais aussi un véritable travail de création.
