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Critique de gonewiththegreen


Court mais intense moment de lecture . Le Clezio revient sur son enfance africaine , lorsqu'il a rejoint avec sa mère et son frère son père , médecin dans l'est du Nigeria et l'ouest du Cameroun.
Un dicton africain dit que l'on est né là où l'on a été conçu que cette trace perdure en nous.
Ce livre est tout d'abord celui consacrer à son père : Sa personnalité , l'évolution de son caractère, son amour de l'Afrique , sa rigueur, sa dureté.
C'est un livre sur les rapports familiaux et l'éducation.
C'est surtout un énorme cri de liberté: La liberté du médecin et de sa jeune épouse dans les contrées reculées africaines, loin du colonialisme ( on est entre deux guerres) où la magnifique écriture de l'auteur fait suinter la beauté du moment, le bonheur dans la simplicité , la vie rude mais belle, simple des africains.
La liberté , le petit le Clezio l'a côtoyée, au coté des fourmis et des termites , au milieu des autochtones alors que son père était d'une rigueur absolue, dans les courses vers l'horizon infini du Nigéria. Il la relate ici, visiblement ému et évoque la trace indélébile que l'Afrique a laissé sur lui. Il a eu la chance d'être loin du colonialisme , entouré par des villageois qui étaient son quotidien.
C'est un magnifique livre, court, trop?, intense, un cri de liberté, une tentative de compréhension d'un père trop dur .
Une très belle lecture.

Je finirai par cette magnifique citation , extraite du livre, qui me suivra longtemps:

Non, aucune Vierge à l'Enfant ne pourra égaler
Le tableau de la tendresse d'une mère
Envers ce fils qu'elle devra bientôt oublier.


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