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Critique de DViolante
Après avoir lu quelques oeuvres de Sheridan le Fanu, écrivain irlandais de l'époque victorienne, aux tonalités plutôt gothiques, je me suis plongée dans un roman qui s'annonce comme policier, même si le fantastique n'est jamais très loin.
En effet la demeure où habitent les protagonistes, les hêtres gris, a tout pour faire frissonner. Peu entretenue, malgré les domestiques, l'atmosphère y est lourde car le maître de maison, Richard Marston, est un homme taciturne, ruiné et peu enclin à la convivialité. Il délaisse sa femme, qui n'a pour seule compagnie que la gouvernante française, mademoiselle de Barras, qui cache de sombres desseins….
C'est donc avec étonnement que la maisonnée le voit répondre favorablement à la demande de séjour d'un de ses anciens camarades et rival Sir Wynston Berkley. Lors d'un dîner, il annonce avoir rêvé que son hôte serait son assassin. le domestique, Cartwright supplie ses maîtres de lui donner son congé avant qu'il n'arrive un malheur. Mais le drame arrive et même si le coupable est appréhendé rapidement et confesse le crime, l'ombre du meurtre va hanter la maison de nombreuses années encore...
Comme à son habitude, Sheridan le Fanu distille à petites doses le mystère, l'indicible, l'horreur. Il suggère, tait les dialogues importants, laisse planer le doute. Les lieux sont sombres et désolés, les personnages torturés, les secrets cachés. Je me suis, une nouvelle fois, laissée prendre au style de l'auteur, bien différent des romans policiers actuels. Une lecture idéale pour frissonner...
Lien : http://dviolante5.canalblog...
En effet la demeure où habitent les protagonistes, les hêtres gris, a tout pour faire frissonner. Peu entretenue, malgré les domestiques, l'atmosphère y est lourde car le maître de maison, Richard Marston, est un homme taciturne, ruiné et peu enclin à la convivialité. Il délaisse sa femme, qui n'a pour seule compagnie que la gouvernante française, mademoiselle de Barras, qui cache de sombres desseins….
C'est donc avec étonnement que la maisonnée le voit répondre favorablement à la demande de séjour d'un de ses anciens camarades et rival Sir Wynston Berkley. Lors d'un dîner, il annonce avoir rêvé que son hôte serait son assassin. le domestique, Cartwright supplie ses maîtres de lui donner son congé avant qu'il n'arrive un malheur. Mais le drame arrive et même si le coupable est appréhendé rapidement et confesse le crime, l'ombre du meurtre va hanter la maison de nombreuses années encore...
Comme à son habitude, Sheridan le Fanu distille à petites doses le mystère, l'indicible, l'horreur. Il suggère, tait les dialogues importants, laisse planer le doute. Les lieux sont sombres et désolés, les personnages torturés, les secrets cachés. Je me suis, une nouvelle fois, laissée prendre au style de l'auteur, bien différent des romans policiers actuels. Une lecture idéale pour frissonner...
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