Quand j'ai débuté cette dystopie, je me suis demandée dans quelle épopée livresque je m'étais embarquée.
J'ai cru revivre, l'espace d'un instant, l'horreur ressentie lorsque Jeff Goldbloom se transforme en mouche.
Puis petit à petit je me suis attachée à Clive, qui malgré ses changements aussi bien physiques que comportementaux, se révèle être bien plus humain que l'espèce dont il faisait partie. Une fois lancée dans ma lecture je n'ai pas su m'arrêter.
Il n'y a aucun temps mort dans le récit et les actions s'enchaînent, entraînant un rythme assez palpitant.
J'ai apprécié le mélange de narration, ainsi la voix de Clive permet de mettre en exergue les maux de la société dans laquelle il vit. Un parallèle assez fin des dérives de notre propre société.
L'auteur nous livre une satire juste et forte qui ne peut qu'interpeller le lecteur.
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