>
Critique de Bequelune
Portée par une héroïne jamais à court de répartie, ce récit drôle et bien pensé questionne la place des réseau sociaux dans le harcèlement des ados, mais aussi la grossophobie et le diktat de la beauté. Une bédé légère en apparence, facile et agréable à lire. Une belle réussite.
Un ado populaire du collège a la bonne idée d'organiser chaque année un « concours des boudins » pour élire la fille la plus moche du bahut. Mireille, son ancienne meilleure amie, est sans surprise dans le top 3. Mais Mireille n'est pas du genre à se penser en victime. Après avoir rencontrée les 2 autres élues-malgré-elles, Mireille fait équipe avec ces filles : le trio décide de se lancer dans un périple en vélo jusqu'à Paris… financé par la vente de boudins à chacune de leurs haltes. Un joli pied de nez qui attirera vite curieux et médias.
La première chose qui m'a marqué, c'est le sens du dialogue de l'auteure. Vu les sujets traités, on pourrait s'attendre à une ambiance un peu lourde. Pas du tout ! Mireille, l'héroïne, n'a pas la langue dans sa poche et ne se laisse jamais marcher sur les pieds malgré les tentatives répétées d'humiliation de son ancien copain Malo.
L'ironie, l'humour mordant, est présent tout le long du récit, avec cette histoire de boudin qui, d'insulte, devient un moyen de faire-valoir pour le trio vagabond. Chacune des trois filles du groupe a sa personnalité, son histoires, ses problèmes à régler. Si elles prennent la route, c'est chacune pour un objectif différent. Mais, au final, ce qui compte le plus est ce qui se passe en chemin : devenir amies, prendre confiance en elles, faire que la honte change de camp.
Ne connaissant pas le roman qui a servi de base à la bd, je ne peux pas juger la qualité de l'adaptation. Mais j'ai trouvé que les dessins collaient bien aux textes dans le sens où ils portent eux aussi de la joie, une forme de légèreté colorée.
Bref, j'ai beaucoup aimé.
Un ado populaire du collège a la bonne idée d'organiser chaque année un « concours des boudins » pour élire la fille la plus moche du bahut. Mireille, son ancienne meilleure amie, est sans surprise dans le top 3. Mais Mireille n'est pas du genre à se penser en victime. Après avoir rencontrée les 2 autres élues-malgré-elles, Mireille fait équipe avec ces filles : le trio décide de se lancer dans un périple en vélo jusqu'à Paris… financé par la vente de boudins à chacune de leurs haltes. Un joli pied de nez qui attirera vite curieux et médias.
La première chose qui m'a marqué, c'est le sens du dialogue de l'auteure. Vu les sujets traités, on pourrait s'attendre à une ambiance un peu lourde. Pas du tout ! Mireille, l'héroïne, n'a pas la langue dans sa poche et ne se laisse jamais marcher sur les pieds malgré les tentatives répétées d'humiliation de son ancien copain Malo.
L'ironie, l'humour mordant, est présent tout le long du récit, avec cette histoire de boudin qui, d'insulte, devient un moyen de faire-valoir pour le trio vagabond. Chacune des trois filles du groupe a sa personnalité, son histoires, ses problèmes à régler. Si elles prennent la route, c'est chacune pour un objectif différent. Mais, au final, ce qui compte le plus est ce qui se passe en chemin : devenir amies, prendre confiance en elles, faire que la honte change de camp.
Ne connaissant pas le roman qui a servi de base à la bd, je ne peux pas juger la qualité de l'adaptation. Mais j'ai trouvé que les dessins collaient bien aux textes dans le sens où ils portent eux aussi de la joie, une forme de légèreté colorée.
Bref, j'ai beaucoup aimé.
