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Critique de Arthore


La tentation de découvrir pleinement et rapidement un auteur après un coup de coeur est toujours grande. Elle est également toujours risquée, surtout si la découverte s'est faite à l'occasion d'une des dernières parutions dudit auteur.
Bien que connaissant ce risque, ce piège, je n'ai pu attendre pour continuer d'explorer l'oeuvre de Maxilien le Roy.
Cela est passé forcément par la lecture de ses premiers albums, romans graphiques.
Toujours à cheval entre biographie et livre engagé, livre politique, l'auteur cette fois-ci nous entraîne sur les traçes d'Albert Clavier; jeune homme qui va découvrir les excès de la guerre, des relations occupants/occupés, de la résistance, durant sa Jeunesse en 1943.
L'arrestation de son père le conduira à s'engager dans l'armée française pour aller combattre en Indochine; puis à déserter pour s'engager sur un terrain plus large selon lui: le combat contre le colonialisme.
Comme dans ses albums précédents et les futurs, Maximilien le Roy va commercer son récit par un avant-propos très fort et terminera par un entretien avec un spécialiste du sujet traité.
Ici, Alain Ruscio, docteur ès lettres, spécialiste de l'histoire vietnamienne contemporaine et de la colonisation.
Ces deux éléments donnent une vraie force au récit.
Mais je reste une fois encore sur ma faim tant concernant le dessin que la façon dont le sujet est traité. Peut être parce que l'album sur Thoreau reste pour moi le plus abouti.... le dessin est un peu trop "crayonné", le scénario manque parfois de rythme et de profondeur (bien que plus de 170 pages) et surtout, la vie de Clavier est traitée de façon très partiale. L'image donnée de lui est celle d'un idéaliste, d'une humaniste qui n'aura de cesse de vouloir faire du bien et de réveiller les conscience. Or, l'histoire de Clavier n'est pas totalement celle-ci, elle est un peu moins idyllique....
Mais il convient de reconnaître que le sujet est porteur de vraies questions et réflexions...
donc, je vais encore faire une dernière tentative avec Ni Dieu ni Maitre...
A suivre.
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