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Critique de Varaha


Livre trouvé dans une boîte à livres

Enchaîner des gardes de nuit, à Paris qui plus est... tel est le sujet de ce livre. Les divers protagonistes sont médecins, patients, membres des forces de l'ordre et citoyens de la grande ville.

« Mû par un réflexe, Gillot met pourtant bien en évidence sur son pare-brise, le caducée réglementaire qui lui vaudra, à coup sûr, l'impunité. »

Les choses ont bien changé depuis... Caducée ou pas, la voiture est verbalisée.

Humour, parfois noir, et sarcasmes sont légion entre les différents médecins peuplant ces récits.

Les gardes de l'époque m'apparaissent presque agréables ! Ils sont plusieurs, réunis dans un café à attendre les appels, et discutent ensemble de leurs expériences diverses entre deux urgences. de mon côté, la garde se fait en solitaire, chaque médecin ayant une zone à couvrir, et on ne peut en discuter qu'à distance de l'acte accompli, au plus tôt le lendemain.

Ces récits datent de 40 ans, et pourtant rien n'a changé, ou si peu... Les médecins sont toujours appelés pour les mêmes soucis, certains vraiment urgents et d'autres absolument pas, le personnel hospitalier a toujours aussi peu de délicatesse dans les mots utilisés face au malade ou à sa famille.

« « Quand j'ai vu votre téléphone s'allumer, Docteur ! j'ai tout de suite compris qu'on vous dérangeait encore ! dit celui-ci compatissant, de nos jours, les gens ne veulent plus claquer tranquillement dans leur lit que voulez-vous !
- C'est le métier qui veut ça... », dit Rossin feignant une grande fatigue. »

Les « vieux » médecins de l'époque disent déjà aux jeunes, qui sont les vieux d'aujourd'hui, les mêmes petites remarques...

« « La compréhension du malade, le sens du contact... nous savons écouter ! connaître toute la chimie et le fonctionnement des appareils électroniques, c'est bien, mais il faut aussi parler aux malades, et les connaître... S'il y avait plus de dialogue, il y aurait peut-être moins besoin de médicaments... » »
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