AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Crossroads


En cette froide journée d'hiver, Angus Whitecross, dit le Révérend, débarque à Eureka où il vit le jour un certain 11 septembre 1857. Un mardi, me semble-t-il, rapport à la diffusion hebdomadaire sur western tv de Secrets d'Histoire présenté par un Bern plus rieur que jamais.
Eureka la mal nommée au vu des tronches visiblement peu éclairées à tous les étages.
Angus présente bien.
Jeune, avenant , plutôt pas mal de sa personne, difficile d'imaginer un tel personnage animé des pires intentions qui soient.
Plutôt que de parler bondieuseries, ce sont ses flingues qui vont prêcher la bonne parole et autant vous dire que les sermons vont avoir tendance à proliférer ces jours-ci.

Un bon vieux trauma de l'enfance, rien de tel pour vous tenir debout.
Obsédé par une vengeance libératrice, notre jeune Angus -qui aurait peut-être pu tâter de la six cordes chez AC/DC en d'autres temps- va rapidement se montrer sous son vrai jour pour le plus grand plaisir du lecteur avide de pan-pan t'es mort, jeu d'antan méchamment répandu et largement plébiscité par tous les croque-morts motivés par la grimpette d'une courbe de profit afin d'obtenir un fonds de roulement positif dans le but d'assurer des investissements futurs, mais je m'égare.

Le Révérend n'est pas sans rappeler Pale Rider, le Cavalier Solitaire, réalisé et interprété par un Eastwood plus prolixe que jamais.
Un mec, visiblement à la bonne avec le très haut, face à un vil salopard tenant la ville d'une main de fer.
Ce premier opus est un huis-clos pesant à l'ambiance aussi lourde qu'un ciel d'orage, le tout servi par un dessin précis à la colorisation travaillée.
Respectant tous les codes du western, il lui aura manqué un brin d'originalité pour tutoyer la perfection.
Commenter  J’apprécie          380



Ont apprécié cette critique (35)voir plus




{* *}