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Critique de Henri-l-oiseleur
Le Pré-dynastique et l'Ancien Empire sont des périodes où l'art égyptien se dégage peu à peu des formes préhistoriques tout en les stylisant, en les transformant et en les pétrifiant. C'est dans ces périodes les plus anciennes que le lecteur contemporain risque de trouver les formes les plus proches de l'art d'aujourd'hui. Même l'abstraction géométrique des pyramides, ou la forme des bâtiments de Saqqarah autour du tombeau de Djoser, donnent à la fois cette impression d'incroyable antiquité, et de familiarité étrange avec le désert, les lignes pures, le vide. L'autre point fort de l'ouvrage réside dans les portraits, où l'idéalisation, la stylisation, n'empêchent pas un réalisme saisissant des visages et des expressions. On voit ici toute la richesse des relations netre cet "art premier" et le nôtre.
