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Critique de lespiapiasdeseverine
Quand j'ai vu le titre de ce livre, je me suis dit qu'il pourrait me plaire, la question de notre rapport au temps étant une problématique qui me passionne. Je pensais ouvrir un livre de développement personnel, prônant la slow life, une manière d'être qui pourrait améliorer notre bien-être et nous apporter plus de bonheur. Alors oui, l'importance de "prendre du temps pour soi" est abordée, de même qu'une de ses conséquences, avoir du temps pour les autres. Des aspects dont j'ai de plus en plus conscience et que j'aime prôner et défendre. Mais ces dimensions sont presque secondaires dans ce livre dont l'originalité est de montrer les effets positifs que ce ralentissement pourrait avoir sur notre planète.
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C'est donc un plaidoyer pour une vie avec "moins d'avoir" que nous propose Blaise Leclerc : moins de voiture, moins d'avion, moins de viande, moins d'écrans, moins de consommation... Mais plutôt que de voir le moins et de nous focaliser sur ce que l'on devrait retirer ou perdre dans nos vies actuelles, l'auteur nous invite à transformer ces "moins d'avoir" en "plus d'être" et de prendre conscience de ce que l'on gagnerait à ralentir : plus de temps, plus de disponibilité, plus de relations, plus d'altruisme, plus d'authenticité, plus de sérénité... Finalement, "s'offrir du temps, c'est s'offrir davantage de vie". Dit comme ça, cela peut paraître évident et convenu, certains diront peut-être "mais on sait déjà tout ça"... sauf que les choses ne changent pas encore assez profondément ou pas assez vite, alors oui, des ouvrages comme celui-là sont encore nécessaires.
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J'ai apprécié de prendre le temps de lire ce livre. Je vais prendre le temps d'y réfléchir pour voir quelles actions je pourrais privilégier ou renforcer pour ralentir encore plus, en conscience (plus marcher, plus jardiner...). Je vais aussi probablement recalculer mon empreinte carbone. de nombreuses pistes sont proposées, appuyées par plusieurs témoignages... J'avoue que beaucoup m'ont semblé inaccessibles, j'entendais les "oui mais..." dans ma tête... sauf que cela a éveillé des questionnements en moi : pourquoi est-ce que cela me semble impossible ? Par exemple, pourquoi vivre à la campagne me paraît être un pas difficile à franchir ? Pourquoi travailler à mi-temps me semble difficilement envisageable ? Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à passer à un régime végétarien ? Ce livre permet donc de continuer à nous interroger, de questionner nos comportements mais aussi nos peurs, de prendre encore plus conscience des effets de nos mode de vie sur nous, sur les autres et sur la planète...
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Certes, l'effondrement paraît inévitable et l'auteur en parle avec lucidité, études et chiffres à l'appui. Beaucoup de choses ne dépendent pas de nous et j'ai de plus en plus de mal à croire en la possibilité de changements idéologiques, politiques, sociétaux... Mais cela ne veut pas dire qu'il faille baisser les bras au niveau individuel. L'effondrement qui nous guette signifie peut-être la fin d'un monde, mais pas obligatoirement la fin du monde... l'après, l'avenir, sont encore entre nos mains. Il est donc encore temps de ralentir pour agir ! Je l'espère en tout cas...
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Même si ce livre est un peu court et comporte plusieurs répétitions (dans les mots et les idées), je trouve qu'il questionne, qu'il fait réfléchir et qu'il inspire. Je vous invite donc à le découvrir. Et je remercie Babelio pour cet envoi reçu dans le cadre de leur dernière masse critique.
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C'est donc un plaidoyer pour une vie avec "moins d'avoir" que nous propose Blaise Leclerc : moins de voiture, moins d'avion, moins de viande, moins d'écrans, moins de consommation... Mais plutôt que de voir le moins et de nous focaliser sur ce que l'on devrait retirer ou perdre dans nos vies actuelles, l'auteur nous invite à transformer ces "moins d'avoir" en "plus d'être" et de prendre conscience de ce que l'on gagnerait à ralentir : plus de temps, plus de disponibilité, plus de relations, plus d'altruisme, plus d'authenticité, plus de sérénité... Finalement, "s'offrir du temps, c'est s'offrir davantage de vie". Dit comme ça, cela peut paraître évident et convenu, certains diront peut-être "mais on sait déjà tout ça"... sauf que les choses ne changent pas encore assez profondément ou pas assez vite, alors oui, des ouvrages comme celui-là sont encore nécessaires.
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J'ai apprécié de prendre le temps de lire ce livre. Je vais prendre le temps d'y réfléchir pour voir quelles actions je pourrais privilégier ou renforcer pour ralentir encore plus, en conscience (plus marcher, plus jardiner...). Je vais aussi probablement recalculer mon empreinte carbone. de nombreuses pistes sont proposées, appuyées par plusieurs témoignages... J'avoue que beaucoup m'ont semblé inaccessibles, j'entendais les "oui mais..." dans ma tête... sauf que cela a éveillé des questionnements en moi : pourquoi est-ce que cela me semble impossible ? Par exemple, pourquoi vivre à la campagne me paraît être un pas difficile à franchir ? Pourquoi travailler à mi-temps me semble difficilement envisageable ? Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à passer à un régime végétarien ? Ce livre permet donc de continuer à nous interroger, de questionner nos comportements mais aussi nos peurs, de prendre encore plus conscience des effets de nos mode de vie sur nous, sur les autres et sur la planète...
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Certes, l'effondrement paraît inévitable et l'auteur en parle avec lucidité, études et chiffres à l'appui. Beaucoup de choses ne dépendent pas de nous et j'ai de plus en plus de mal à croire en la possibilité de changements idéologiques, politiques, sociétaux... Mais cela ne veut pas dire qu'il faille baisser les bras au niveau individuel. L'effondrement qui nous guette signifie peut-être la fin d'un monde, mais pas obligatoirement la fin du monde... l'après, l'avenir, sont encore entre nos mains. Il est donc encore temps de ralentir pour agir ! Je l'espère en tout cas...
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Même si ce livre est un peu court et comporte plusieurs répétitions (dans les mots et les idées), je trouve qu'il questionne, qu'il fait réfléchir et qu'il inspire. Je vous invite donc à le découvrir. Et je remercie Babelio pour cet envoi reçu dans le cadre de leur dernière masse critique.
