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Critique de Fifibrinda
Le bleu, le mouvement, l'aquatique … marquent bon nombre des albums de Suzy Lee.
Les trois se rencontrent ici pour nous emmener dans la musique de Vivaldi, liquide et venteuse, paisible et tourbillonnante, lourde et légère, à l'image d'un été rendu ici dans toute sa beauté et sa sensualité. D'abord écrasés par la chaleur, des enfants se livrent ensuite à des jeux d'eau, éclaboussés de couleurs, arrosés de notes, emportés par le vent et la musique. L'album est rythmé par l'Eté, amené par les musiciens qui entrent en scène juste avant le 1er mouvement. Ceux-ci réapparaissent à chaque transition, entre deux rideaux de scène, pleines pages en aplat, jusqu'à la surprise du salut final. On pourrait presque parler de livre immersif, tant le rythme de l'illustration, la puissance des couleurs, la fraicheur du bleu, le mouvement des traits colorés s'accordent avec la musique, que nous écoutons grâce au QR code au rabat de la jaquette. Et cette jaquette ! nous la déplions et voilà que se déploie une partition de Vivaldi, magnifiée par le pinceau de Suzy Lee.
Cet album est une splendeur, livre d'art, rencontre avec la musique, plongée dans la couleur et le trait, évocation pour les lecteurs avertis de Diapason de Laëtitia Devernay, mais aussi de Rimbaud et ses métaphores synesthésiques.
Les trois se rencontrent ici pour nous emmener dans la musique de Vivaldi, liquide et venteuse, paisible et tourbillonnante, lourde et légère, à l'image d'un été rendu ici dans toute sa beauté et sa sensualité. D'abord écrasés par la chaleur, des enfants se livrent ensuite à des jeux d'eau, éclaboussés de couleurs, arrosés de notes, emportés par le vent et la musique. L'album est rythmé par l'Eté, amené par les musiciens qui entrent en scène juste avant le 1er mouvement. Ceux-ci réapparaissent à chaque transition, entre deux rideaux de scène, pleines pages en aplat, jusqu'à la surprise du salut final. On pourrait presque parler de livre immersif, tant le rythme de l'illustration, la puissance des couleurs, la fraicheur du bleu, le mouvement des traits colorés s'accordent avec la musique, que nous écoutons grâce au QR code au rabat de la jaquette. Et cette jaquette ! nous la déplions et voilà que se déploie une partition de Vivaldi, magnifiée par le pinceau de Suzy Lee.
Cet album est une splendeur, livre d'art, rencontre avec la musique, plongée dans la couleur et le trait, évocation pour les lecteurs avertis de Diapason de Laëtitia Devernay, mais aussi de Rimbaud et ses métaphores synesthésiques.
