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Critique de BazaR


Pas entièrement convaincu par ce « must-have ».

Bon c'est très subjectif hein. Ces épisodes appartiennent à une période postérieure au moment où j'avais abandonné de lire les Strange et consorts. Donc pas d'effet nostalgie. Il y a plein de personnage que je ne connais quasiment pas, comme Psylocke, Gambit, Jubilé ou Forge. D'autre part je vois que Jean Grey a ressuscité, et ça je n'ai jamais pu l'encaisser. J'ai l'impression qu'on a réduit ma tristesse lors de sa fin tragique à une plaisanterie fine. Aaarrh ! M'énerve ! Greffez-moi des griffes d'adamantium svp !

Autrement le « must have » vient sûrement du fait qu'on y trouve les derniers épisodes écrits par Chris Claremont, qui aura tenu les rênes pendant plus de quinze ans. Respect ! Mais on sent bien qu'il tourne en rond là. On retrouve une nouvelle instance du conflit X-Men / Magnéto allégorie du conflit idéologique « collaboration avec l'humanité qui nous déteste » versus « domination voire annihilation de cette humanité ». En s'envoyant leurs pouvoirs à la gueule, les intervenants n'en finissent pas de débattre inutilement et de focaliser sur l'ignominie du comportement de l'adversaire. Tout cela est vain ; il n'y a pas de réponse idéale.

Quand Scott Lobdell reprend la main, il démarre avec un chouette arc où en pointillé l'on découvre quelques souvenirs oubliés de Wolverine – dont une collaboration avec un certain Dents de Sabre. J'ai apprécié cette partie. Elle concentre l'attention sur quelques-uns des X-men seulement, dont la pléthore transforme la plupart d'entre eux en figurants. La partie de Basket entre mutants est jouissive.
Autre défaut, le récit croise des péripéties qui se passent ailleurs et sont développées dans d'autres titres X-trucs qui ont malheureusement multiplié à l'époque. de ces bouts, on ne comprend pas grand-chose.

Jim Lee au dessin est assez génial, je l'avoue. Un excellent relais de John Byrne. Evidemment les costards des héros sont de plus en plus flashy. Parfois ils en deviennent ridicules comme celui de Jean Grey.

Ayant dit tout ça, je ne regrette pas cette lecture.
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