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Critique de BVIALLET


Les démocraties « douces », autant dire les totalitarismes mous, arrivent à parvenir à un très haut niveau de contrôle des esprits sans avoir besoin d'user de violence ou presque. Elles usent, si besoin est, de la répression et de la propagande, tout comme les dictatures ou les régimes autoritaires du passé (bolchévique, nazi ou maoïsme), mais ces moyens coercitifs sont désormais assurés par les médias et non plus par les classiques polices politiques, partout en voie de disparition excepté dans les derniers régimes archaïques, d'ailleurs montrés du doigt... Les démocraties peuvent donc mentir de façon éhontée, manipuler les peuples, les spolier, fomenter des guerres totalement injustes ou inutiles sans que jamais les peuples abusés n'expriment leur colère.
Ce court essai socio-politique d'une rigueur implacable se base sur des faits et des exemples solidement établis et parfaitement irréfutables. L'auteur cite toutes ses sources et emprunte largement (trop ?) à Wikipédia. Il se base sur de nombreux évènements historiques plus ou moins lointains tels le naufrage du Maine, le torpillage du Lusitania, l'incendie du Reichstag, l'attaque sur Pearl Harbour, l'incident du Tonkin ou les évènements du 11 septembre 2001. Que de mensonges, que de sornettes, que de bobards n'avons-nous pas dû subir pour que la technostructure (comme l'appelle l'auteur), l'oligarchie voire la ploutocratie qui nous dirigent puissent mettre en place tous leurs méfaits sans que quiconque réagisse. Lefebvre démonte ensuite les mécanismes d'une propagande qui finit par induire une baisse de niveau intellectuel des populations, un abrutissement généralisé fort peu réjouissant et même relativement inquiétant pour l'avenir. Esclavage et asservissement physique et intellectuel pas morts du tout. Pris entre les deux mâchoires de la tenaille, (pensée unique martelée à l'infini d'un côté et soumission à l'autorité et désir moutonnier de ne se singulariser sous aucun prétexte de l'autre), l'honnête citoyen n'a plus guère de marge de manoeuvre. Cette analyse fine, intelligente et marquée au coin du bon sens, pourrait être désespérante. Heureusement, l'auteur, en fin d'ouvrage, nous délivre une ordonnance en cinq points : éteindre la télé, couper le sifflet à la radio, ne plus acheter ni journaux ni magazines, refuser les contraintes obligatoires comme les vaccinations, ne pas croire tout ce qui se raconte partout mais penser par soi-même. Un bon début, certes un peu timide. Mais il faut bien commencer par quelque chose. Et comme le plus long des voyages commence toujours par un premier pas, le chemin vers la liberté (réelle) et l'autonomie (la plus complète) est sans doute à ce prix. Intéressant travail à conseiller à toutes celles et tous ceux que la « res publica » intéresse et qui ont encore quelques synapses et neurones disponibles pour entendre autre chose que la navrante doxa dont on nous abreuve à longueur d'années.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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