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Critique de metaphorsandtea


Une cité antique enfouie sous les eaux ? Une ville inspirée de Venise ? Un univers steampunk régit par une magie élémentaire ? Des personnages inclusif ? Un langage neutre ? Il n'en faut pas plus pour me convaincre.
Le nouveau Hermine Lefebvre s'est fait attendre, mais il ne nous déçoit absolument pas. J'ai vraiment beaucoup ce nouveau roman fantastique de l'autrice.
Le world building est très efficace. Venezia, cité régit par la magie naturelle et la vapeur a été construite au-dessus de l'antique cité disparue. Les sigils, magie qui m'a fait pensé à la saga Mortal Instruments est très bien expliquée. La description de la ville et la cité sont si bien faites que la lecture est très visuelle et plaisante.
Les personnages sont encore une fois très bien caractérisés. On est tout de suite embarqué dans le groupe de voleurs de la Famiglia, avec Lauro et Fiore. Leur rencontre impromptu avec Clémente, jeune sigillaire héritier d'un noble, créer des tensions entre personnages très intéressante. Mais l'évolution de leurs relations, en sorte de ennemies-to more jusqu'à la trope de la found family est très agréable à suivre. J'ai vraiment été surprise par les personnages et la facilité avec laquelle je me suis accrochée à eux.
L'intrigue a tout pour plaire, la recherche de la cité perdue, une critique d'un système politique injuste, de la magie et des hippocampes. le tout est plein d'actions et de rebondissements. Les scènes sont très cinématographiques et donc claires à imaginer. Un véritable plaisir à lire.
La plume d'Hermine Lefebvre est toujours aussi littéraire et riche. Il m'a fallu un petit temps d'adaptation car les romans que j'ai lu récemment avaient une plume beaucoup plus commerciale. Mais c'est un plaisir que de lire une plume aussi soignée.
Somme toute, j'ai vraiment beaucoup aimé ma lecture. Mais je suis tout de même restée un peu sur ma fin. J'ai trouvé qu'il manquait un petit quelque chose. Je n'arriverai pas trop à mettre le doigt dessus, mais je pense qu'on aurait pû aller plus loin. Expliciter le monde, aller plus en profondeur dans certains aspects du world building de la cité ou de la magie. Ou bien creuser les sentiments des personnages, peut être jusqu'à la romance.
Mais ce n'est pas réellement un défaut car je comprends que le roman est tel quel justement pour changer des clichés du genre, et proposer une lecture moins commercial et plus diversifiée. C'est justement parce que le livre n'a pas de romance, ou de plot twist mirobolants qu'il est original.
La représentation de personnages non binaires, aromantiqurs ou à mobilité réduite ainsi que l'utilisation de pronoms neutres font de la cité oubliée un livre de l'imaginaire qui s'inscrit dans une volonté d'inclusivité.
Si vous voulez une histoire à la Atlantide inclusive à la plume littéraire mais accessible, alors foncez.
4 étoiles
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