J'irai jamais sur ton island
Elle est trop belle elle est trop grande
Je me sentirais mal à l'aise
Dans tes criques, sur tes falaises
J'irai jamais sur ton island
C'est pas la peine que tu m'demandes
Ton île c'est pas mon hémisphère
Tu vois l'Eden et moi l'enfer...
Ce sont les paroles de cette belle chanson de Fabienne Thibeault qui me viennent en premier après avoir refermé cet excellent polar qui m'a pourtant entraînée sur une île vraiment pas accueillante: doux euphémisme!
Teddy Daniels et Chuck Aule, deux marshals abordent l'île de Schutter Island, au large de Boston pour enquêter sur la disparition d'une patiente, internée à l'hôpital psychiatrique de l'île.
Ce roman est le récit des quatre jours de septembre 1954 où tout a commencé.
L'enquête démarre un peu comme une version moderne du "Mystère de la chambre jaune" car la patiente s'est littéralement volatilisée de sa "chambre cellule"!
L'ambiance qui règne dans cet HP est plus qu'inquiétante elle est morbide. Daniels, hanté par la mort tragique de sa femme est toujours animé d'une pulsion de vengeance envers celui qu'il estime responsable et qui serait incarcéré dans le pavillon des patients les plus dangereux.
Arrivera-t-il à ses fins?
Petit à petit, l'étau se resserre, pendant que les éléments, eux se déchaînent sur l'île sous la forme d'une tempête.
Un thriller haletant capable de générer quelques cauchemars, un vrai labyrinthe psychologique, j'en ai encore le tournis!
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