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Critique de Rodin_Marcel
Leipp Emile –"Acoustique et musique : données physiques et technologiques, problèmes de l'audition des son musicaux, principes de fonctionnement et signification acoustique des principaux archétypes d'instruments de musique, les musiques expérimentales, l'acoustique des salles" (ISBN 2-225-64702-X)
– Troisième édition revue et corrigée – Masson, 1980 – format 25x16cm, 352p. – bibliographie pp. 331-345, index des matières, index des noms de lieux et de personnes.
Comme l'écrivait l'auteur dès son introduction "il n'existe aucun ouvrage sur cette matière" tout au moins en langue française.
Force est de constater qu'il n'existe toujours aucun autre ouvrage de bonne vulgarisation sur ce thème en langue française, les universitaires de la doulce France se faisant un point d'honneur à ne jamais publier le moindre manuel (contrairement à leurs homologues allemands).
Certes, les chapitres 5 et 6 (pp. 41-79) consacrés au matériel électro-acoustique de restitution et de prise de son relèvent maintenant de la muséologie, mais tout le reste de l'ouvrage demeure incontournable pour – et surtout à la portée du – musicien même peu versé dans les sciences physiques (acoustique, loi de Fourier etc) ou biologiques (appareils phonatoire et auditif).
Le manuel d'Emile Leipp reste l'un de ces fondamentaux indispensables dans la bibliothèque du musicien : il m'accompagne depuis décembre 1982.
Comme je me souciai dernièrement des connaissances musicales et acoustiques de mes petits-enfants, je découvris la dernière ré-édition du Leipp :
Leipp Emile (1913-1986) –"Acoustique et musique : données physiques et technologiques, problèmes de l'audition des son musicaux, principes de fonctionnement et signification acoustique des principaux archétypes d'instruments de musique, les musiques expérimentales, l'acoustique des salles" (ISBN 978-2-911256-39-4)
– reproduction à l'identique de la quatrième édition publiée en 1984 chez Masson – Presses des Mines – ParisTech, 2010 – format 25x16cm, 352p. – bibliographie pp. 331-345, index des matières, index des noms de lieux et de personnes.
Après vérification page à page, il s'agit bien d'un retirage à l'identique de l'édition de 1980.
Nous avons là une preuve de plus d'un phénomène tout à la fois préoccupant et pitoyable : contrairement à leurs homologues étrangers (comme par exemple les allemands ou les anglophones) les universitaires franchouillards ne produisent pratiquement pas de manuels : ce serait à leurs yeux déchoir du piédestal sur lequel elles et ils se juchent eux-mêmes avec délectation au nom de leur "spécialité" aussi minuscule que possible (les désormais célèbres "chevaliers de l'an mil du lac de Galabru" sont une triste réalité).
Par ailleurs, les hordes idéologiques de l'inspection de ce que l'on nomme encore – curieusement et bien à tort – l'Éducation Nationale, se sont tellement employées à détruire l'idée même de "manuel" de référence au nom de la "liberté" et de "l'innovation pédagogique" que les grandes maisons d'édition ont – pour la plupart – fermé ce département particulier de leur activité, qui exigeait d'importants investissement en temps, en matériel, en qualité d'impression.
Voilà comment on en arrive à trouver absolument génial que l'École des Mines réédite à l'identique un ouvrage datant de 1980, sans aucune mise à jour.
Merci à cette institution, et surtout merci à Emile Leipp !
– Troisième édition revue et corrigée – Masson, 1980 – format 25x16cm, 352p. – bibliographie pp. 331-345, index des matières, index des noms de lieux et de personnes.
Comme l'écrivait l'auteur dès son introduction "il n'existe aucun ouvrage sur cette matière" tout au moins en langue française.
Force est de constater qu'il n'existe toujours aucun autre ouvrage de bonne vulgarisation sur ce thème en langue française, les universitaires de la doulce France se faisant un point d'honneur à ne jamais publier le moindre manuel (contrairement à leurs homologues allemands).
Certes, les chapitres 5 et 6 (pp. 41-79) consacrés au matériel électro-acoustique de restitution et de prise de son relèvent maintenant de la muséologie, mais tout le reste de l'ouvrage demeure incontournable pour – et surtout à la portée du – musicien même peu versé dans les sciences physiques (acoustique, loi de Fourier etc) ou biologiques (appareils phonatoire et auditif).
Le manuel d'Emile Leipp reste l'un de ces fondamentaux indispensables dans la bibliothèque du musicien : il m'accompagne depuis décembre 1982.
Comme je me souciai dernièrement des connaissances musicales et acoustiques de mes petits-enfants, je découvris la dernière ré-édition du Leipp :
Leipp Emile (1913-1986) –"Acoustique et musique : données physiques et technologiques, problèmes de l'audition des son musicaux, principes de fonctionnement et signification acoustique des principaux archétypes d'instruments de musique, les musiques expérimentales, l'acoustique des salles" (ISBN 978-2-911256-39-4)
– reproduction à l'identique de la quatrième édition publiée en 1984 chez Masson – Presses des Mines – ParisTech, 2010 – format 25x16cm, 352p. – bibliographie pp. 331-345, index des matières, index des noms de lieux et de personnes.
Après vérification page à page, il s'agit bien d'un retirage à l'identique de l'édition de 1980.
Nous avons là une preuve de plus d'un phénomène tout à la fois préoccupant et pitoyable : contrairement à leurs homologues étrangers (comme par exemple les allemands ou les anglophones) les universitaires franchouillards ne produisent pratiquement pas de manuels : ce serait à leurs yeux déchoir du piédestal sur lequel elles et ils se juchent eux-mêmes avec délectation au nom de leur "spécialité" aussi minuscule que possible (les désormais célèbres "chevaliers de l'an mil du lac de Galabru" sont une triste réalité).
Par ailleurs, les hordes idéologiques de l'inspection de ce que l'on nomme encore – curieusement et bien à tort – l'Éducation Nationale, se sont tellement employées à détruire l'idée même de "manuel" de référence au nom de la "liberté" et de "l'innovation pédagogique" que les grandes maisons d'édition ont – pour la plupart – fermé ce département particulier de leur activité, qui exigeait d'importants investissement en temps, en matériel, en qualité d'impression.
Voilà comment on en arrive à trouver absolument génial que l'École des Mines réédite à l'identique un ouvrage datant de 1980, sans aucune mise à jour.
Merci à cette institution, et surtout merci à Emile Leipp !
