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Critique de MDIV


MDIV
18 février 2014
Des hommes aux chapeaux, des femmes avec parapluie, une vue sous la neige ou le bus dans le reflet de la vitrine, Saul Leitter dépeint la ville à hauteur d'homme. Il utilise toute une gamme de stratégies, cadrages obliques ou décalés, intersection de plans, reflets, vitre embuée pour distiller une poésie urbaine, calme et désordonnée. Il voit la ville à travers des écrans ostensiblement différents entre le lieu ou il se tient, souvent dans l'ombre, et ce qu'il regarde à la lumière. Saul Leitter, promeneur solitaire observe N.Y. en clandestin. Né en 1923 a Pittsburg d'un père Rabbin promis lui-même à le devenir, il se lance malgré la désapprobation paternelle dans la peinture et la photo. Il fut pendant 20 ans photographe de mode. Indifférent à la gloire, il ne fera jamais rien pour promouvoir son oeuvre ; « Je n'ai pas cherché à faire carrière, j'étais un peu fainéant. Je préférais aller au café, écouter la radio, visiter des expositions » En 2012, il fait l'objet d'un documentaire, « In no Great Hurry » . Il est décédé le 26 novembre 2013 à New York. On est conquis par l'intimité, l'instant fugitif, la poésie des photos qui laissent vagabonder l'imagination ou chacun semble avoir son histoire à raconter.
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