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Critique de Kochka94
Naël, petit format gay plutôt flamboyant, emmène son amant, Drake (total opposé, grand, musclé, arrogant, boxeur assez agressif, chef d'entreprise créant des bijoux, riche comme crésus) dîner dans le restaurant où bosse son meilleur ami, Raphaël. Une provocation de la part de Naël, une réplique plutôt violente de Drake, une intervention de Raphaël... et voilà Drake lancé sur un nouveau défi : ajouter Raphaël à la longue liste de ses conquêtes.
Et ce que veut Drake, Drake l'obtient.
Ce premier tome d'une série de 4 présente beaucoup d'atouts : une plume agréable, punchy, moderne, plutôt drôle, les relations au départ un peu ambigües de ce quatuor (car oui, il faut rajouter un coach aux rastas sexy à l'affaire) sont amusantes et j'ai eu plaisir à suivre leurs échanges, même si l'usage de petits surnoms animaux m'a très vite un peu lassée. L'univers professionnel de Drake est intéressant, mais pas assez exploité, dommage, peut-être que ce sera le cas dans les 3 tomes suivants, en creusant sur son passé et sa famille.
Ce qui m'a finalement le plus gênée, ce sont les personnalités du quatuor. Naël est mignon et agaçant, comme une mignonne petite mouche du coche manipulatrice à la libido débordante. Mike est le plus sensé de l'équipe et est sans doute celui avec lequel j'ai le plus accroché.
Raphaël traine un traumatisme d'adolescence plutôt énorme, qui explique en partie ses réactions et son comportement. Sans doute pour cela qu'il laisse finalement assez facilement les rênes de sa vie à Drake, qui va jusqu'à gérer ses heures de sommeil et ce qu'il mange, au prétexte que c'est pour son bien et que l'étudiant ne sait pas se contrôler. Mouais. Quand au fait qu'il soit remis de ce qu'il a subi, ses réactions face à certaines situations démontrent bien que c'est loin d'être le cas.
Drake. J'avoue que la première scène au restaurant ne l'a pas placé dans mes personnages favoris, loin de là. Et la suite de ses agissements ne l'a pas fait changer de catégorie, malgré toutes ses pseudos justifications et ses largesses financières. Et je pense qu'ayant ce frein énorme sur lui, je ne pouvais forcément pas accrocher avec son histoire avec Raphaël, rendant ma lecture laborieuse, à mon grand regret. Je suis sans doute passée à côté de ce roman et de cet auteur, ce que je regrette mais la suite de l'histoire n'a pas réussi à me faire oublier cette première scène. Dommage.
Bref, une lecture vraiment en demi-teinte, ou je salue la qualité de la plume de l'auteur mais ou le profil de l'un des personnages principaux m'a totalement empêchée d'être embarquée par le récit.
Et ce que veut Drake, Drake l'obtient.
Ce premier tome d'une série de 4 présente beaucoup d'atouts : une plume agréable, punchy, moderne, plutôt drôle, les relations au départ un peu ambigües de ce quatuor (car oui, il faut rajouter un coach aux rastas sexy à l'affaire) sont amusantes et j'ai eu plaisir à suivre leurs échanges, même si l'usage de petits surnoms animaux m'a très vite un peu lassée. L'univers professionnel de Drake est intéressant, mais pas assez exploité, dommage, peut-être que ce sera le cas dans les 3 tomes suivants, en creusant sur son passé et sa famille.
Ce qui m'a finalement le plus gênée, ce sont les personnalités du quatuor. Naël est mignon et agaçant, comme une mignonne petite mouche du coche manipulatrice à la libido débordante. Mike est le plus sensé de l'équipe et est sans doute celui avec lequel j'ai le plus accroché.
Raphaël traine un traumatisme d'adolescence plutôt énorme, qui explique en partie ses réactions et son comportement. Sans doute pour cela qu'il laisse finalement assez facilement les rênes de sa vie à Drake, qui va jusqu'à gérer ses heures de sommeil et ce qu'il mange, au prétexte que c'est pour son bien et que l'étudiant ne sait pas se contrôler. Mouais. Quand au fait qu'il soit remis de ce qu'il a subi, ses réactions face à certaines situations démontrent bien que c'est loin d'être le cas.
Drake. J'avoue que la première scène au restaurant ne l'a pas placé dans mes personnages favoris, loin de là. Et la suite de ses agissements ne l'a pas fait changer de catégorie, malgré toutes ses pseudos justifications et ses largesses financières. Et je pense qu'ayant ce frein énorme sur lui, je ne pouvais forcément pas accrocher avec son histoire avec Raphaël, rendant ma lecture laborieuse, à mon grand regret. Je suis sans doute passée à côté de ce roman et de cet auteur, ce que je regrette mais la suite de l'histoire n'a pas réussi à me faire oublier cette première scène. Dommage.
Bref, une lecture vraiment en demi-teinte, ou je salue la qualité de la plume de l'auteur mais ou le profil de l'un des personnages principaux m'a totalement empêchée d'être embarquée par le récit.
