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Critique de CaroGalmard
Sublime et épatant Pierre Lemaitre.
Après avoir commis des thrillers haletants, il a réussi parfaitement ce virage à 180° et il nous offre un 2ème opus de la vie française au XXème siècle tout ce qu'il y a de plus jouissif.
Au revoir Là-haut avait déjà bien écorné les images parfaites et bienséantes des poilus et du monde qui avait accueilli leur retour de la der de der.
Les Couleurs de l'incendie est encore plus grinçant, délicieusement politiquement et poliment incorrect. le début, sans dévoiler l'histoire, démarre sur une scène où le tragique sombre dans une dimension comique irrésistible. Et l'on se sent presque coupable de piquer un fou-rire sur le dos de ces personnages qui vivent des drames.
On touche aux sujets qui font marcher le monde : le pognon, le pouvoir et le sexe. Et que l'on ne s'y trompe pas : il n'y a pas de méchant ni ne gentil. Il n'y a que ceux qui se font prendre ou pas.
Gros coup de coeur pour les jumelles atrocement moches, Robert aussi intellectuellement idiot que sexuellement exceptionnel et l'énorme diva à l'orthographe approximative.
On s'amuse, s'est bien rythmé, on traverse les années 30 dans la gouaille parisienne, ses froufrous et ses chapeaux, ses chambres sordides et ses hôtels particuliers luxueux.
Alors, faut-il le lire ? Oui bien entendu. C'est agréable comme un bonbon au citron : sucré et acidulé à la fois. Et précision ultime : il n'est pas nécessaire d'avoir lu Au revoir là-haut avant d'entamer ce volume.
Après avoir commis des thrillers haletants, il a réussi parfaitement ce virage à 180° et il nous offre un 2ème opus de la vie française au XXème siècle tout ce qu'il y a de plus jouissif.
Au revoir Là-haut avait déjà bien écorné les images parfaites et bienséantes des poilus et du monde qui avait accueilli leur retour de la der de der.
Les Couleurs de l'incendie est encore plus grinçant, délicieusement politiquement et poliment incorrect. le début, sans dévoiler l'histoire, démarre sur une scène où le tragique sombre dans une dimension comique irrésistible. Et l'on se sent presque coupable de piquer un fou-rire sur le dos de ces personnages qui vivent des drames.
On touche aux sujets qui font marcher le monde : le pognon, le pouvoir et le sexe. Et que l'on ne s'y trompe pas : il n'y a pas de méchant ni ne gentil. Il n'y a que ceux qui se font prendre ou pas.
Gros coup de coeur pour les jumelles atrocement moches, Robert aussi intellectuellement idiot que sexuellement exceptionnel et l'énorme diva à l'orthographe approximative.
On s'amuse, s'est bien rythmé, on traverse les années 30 dans la gouaille parisienne, ses froufrous et ses chapeaux, ses chambres sordides et ses hôtels particuliers luxueux.
Alors, faut-il le lire ? Oui bien entendu. C'est agréable comme un bonbon au citron : sucré et acidulé à la fois. Et précision ultime : il n'est pas nécessaire d'avoir lu Au revoir là-haut avant d'entamer ce volume.
