Qu'on y entre de plein pied, à reculons ou d'un air distrait, le résultat est souvent le même une fois dans l'univers mordant et coloré de Pierre Lemaître, on a du mal à lâcher l'affaire.
Le décor à peine planté, les personnages à peine présentés, l'implacable mécanique se met en branle : manipulations, chantages, trahisons ou collusions, c'est de la magouille en col blanc pour ces bourgeois, banquiers, politiques ou journalistes aux traits exagérés, les événements se déchaînent et c'est du pain blanc pour le lecteur aux traits tirés.
Du grand roman spectacle, transposé cette fois dans les années 30.
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