Couleurs de l'incendie

Après l'inhumation de son père Marcel Péricourt, fondateur de la banque du même nom, et la chute le même jour de Paul son jeune fils qui le laisse paraplégique, Madeleine s'appuie sur l'expérience de Gustave Joubert, le fidèle fondé de pouvoir de la banque pour gérer les affaires de famille et sur André Delcourt un journaliste pour redonner courage de se battre à son fils. En revanche elle se méfie de Charles Pericourt son beau frère, un homme politique qui accumule les dettes. En cette fin des années vingt, les déboires économiques, financiers, politiques s'accumulent obligeant Madeleine à céder la banque. Mais la jeune femme n'a pas dit son dernier mot...

Une histoire de vengeance mais surtout un roman historique qui évoque la fin des années vingt qui vont voir la chute de nombreuse fortunes avec la crise financière mais surtout la montée des extrémismes fascistes en Italie et le parti nationale socialiste en Allemagne avec sa cohorte d'affairistes, de compromission d'hommes politiques et de désinformation des médias. Et c'est également la vengeance d'une femme qui, après s'être laissée bernée, va tirer brillamment les ficelles pour reprendre les rênes de sa vie.
Un roman très bien documenté sur l'époque tourmentée d'entre-deux guerres, avec des personnages très marqués mais j'ai trouvé les portraits psychologiques un peu moins intéressants et pas mal de longueurs - j'ai hésité à abandonner plus d'une fois.
Un roman très bien documenté mais qui pêche un peu par un manque de romanesque.