Il y a des surprises agréables dans "
Mailman": sa construction faite d'emboîtements, d'enchâssements, de rétrospections, de rêveries, de projections, qui anime le récit et balade le lecteur d'un point à un autre, d'un temps à un autre. le regard sarcastique du personnage, Albert Lippincott, ce fameux facteur maniaco-dépressif incontrôlé et incontrôlable, mais aussi celui du narrateur (John Robert Lennon ?) tout aussi timbré que
Mailman. Ce regard dresse le portrait d'une Amérique soucieuse et malade qui cache sa misère existentielle derrière les pacotilles de la réussite matérielle.
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