AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de JulieGorsky


Cette semaine, place livre culte de Bernard Lenteric paru en 1981. La nuit des enfants rois, un aller-retour en première classe dans le monde des génies et de l'informatique.

Le livre s'ouvre sur Fozzy, l'ordinateur le plus rapide et le plus puissant du monde. Fozzy parle et peut imiter n'importe quelle voix humaine, mais il ne répond qu'à la voix de Jimbo Farrar, un célèbre informaticien.
Grâce à cet ordinateur, le programme Chasseur de Génies a été mis au point pour détecter les enfants les plus intelligents du monde. Après des mois de tests et de recherches, les espoirs de ce programme s'amoindrissent jusqu'au jour où sept dessins sont envoyés au programme. Comme un puzzle, les sept dessins superposés forment un message : « Où êtes-vous ? »
Ils sont sept, ils ne se connaissent pas, mais ils sont liés.

40 ans plus tard, quelle belle découverte ! Difficile pour moi de critiquer ce roman à la fois étrange et électrisant. Dès la première page, nous sommes emportés dans une histoire originale, innovante et mystérieuse. le roman tourne autour d'un évènement particulier qui changera la vie d'une poignée de personnes : la nuit de Central Park. Il y a un avant et un après. On passe d'un roman plutôt léger à une sorte de thriller angoissant et captivant.
Bernard Lenteric nous plonge dans une atmosphère sombre et terrifiante. Il met en scène le côté obscur de l'adolescence. Les violences subies par les Sept Génies cette nuit-là sont décrites avec brutalité. 20 pages d'une violence inouïe qui scinde complètement le roman. Après la nuit de Central Park, place à la haine et à la vengeance de la part des sept. Une haine froide et silencieuse qui scelle l'union des sept. Cet évènement les transformera à tout jamais. Adolescents certes, mais avant tout des génies aux cerveaux complexes et uniques qui fonctionnent différemment des autres. le seul qui les comprend n'est autre que Jimbo Farrar, l'homme-montagne, leur « créateur ».
Un suspense presque insoutenable qui nous tient en haleine tout du long.

Si j'ai apprécié le roman de Bernard Lenteric, en partie pour cette écriture fluide et cette plume incisive, certains aspects m'ont laissée perplexe. J'aurais apprécié plus de détails concernant les personnages : les sept ont une place dans le récit, mais ils ne sont que brièvement décrits. Plus de génies et moins d'opérations bancaires !
Que dire du final ? Trop court… après avoir vibré et stressé pendant toute la lecture, je m'attendais à une fin moins rapide et plus développée.
En omettant ces deux ombres au tableau, je suis ravie d'avoir lu ce roman. L'histoire n'est pas banale et nous passionne immédiatement. On ne peut pas lâcher le livre sans avoir lu la dernière page. C'est un page-turner comme je les aime et j'espère avoir l'occasion de lire d'autres romans de cet auteur.
Lien : https://juliegorsky.wordpres..
Commenter  J’apprécie          90



Ont apprécié cette critique (8)voir plus




{* *}