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Critique de adtraviata


J'ai retrouvé le commissaire Brunetti avec plaisir et même avec une certaine surprise, car Foster, le premier mort que l'on retrouve un matin au bord d'un obscur canal vénitien, apparemment victime d'une agression de rue, est un Américain qui travaillait au service de santé publique de la base américaine de Vicence. L'occasion pour le commissaire de se souvenir de l'histoire et de(s) (l')intérêt(s) de la présence US en Italie et de rencontrer la charmante supérieure hiérarchique de la victime, le docteur Peters. Brunetti va collaborer avec un capitaine de carabiniers présent sur la base le major Ambrogiano. Les autorités américaines font clairement de la rétention d'informations, voire de la manipulation, faisant croire à des histoires de drogue, mais impossible de rien prouver… Les intuitions de Brunetti se confirment quand, quelques jours plus tard, on retrouve la médecin morte d'une overdose. Suicide, déclare l'autopsie… Pendant ce temps, un riche industriel milanais se fait cambrioler dans son palais vénitien.

« Et si ces deux innocents avaient accidentellement mis les pieds là où il ne fallait pas, tout ça à cause d'une éruption suspecte sur le bras d'un garçonnet ? »

Dans cette enquête qui prend son temps faute de clarté dans les relations italo-américaines (et aussi pare que le commissaire doit contourner avec précautions les ordres du vice-questeur Patta, toujours aussi imbu de lui-même et attentif avant tout à flatter les autorités), Brunetti va naviguer en eaux troubles et découvrir – notamment grâce à son riche beau-père, qu'il ne porte pourtant pas dans son coeur – à quel point les autorités politiques, militaires et économiques peuvent user et abuser de leurs pouvoirs réunis. Sans vouloir révéler le fin mot de l'affaire, l'enquête se termine sur une note amère car Brunetti est muselé en beauté à la fin de l'affaire. Je me demande même si son sens de la justice et de l'honnêteté ne le mettra pas carrément en danger dans une future affaire… Ce sont ces qualités qui font que j'aime Brunetti, avec son sens de l'humour inébranlable. J'apprécie aussi le compagnonnage indéfectible de sa femme Paola.

Petit clin d'oeil : ce n'est que le deuxième Brunetti que je lis mais il y a à chaque fois une petite allusion aux Belges, purement anecdotique, mais ça me fait sourire.
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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