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Critique de PlumeVive


Mon avis:

Ce roman débute par une courte présentation de la "Douceur", un monde utopique où vit Macha,107 ans. Un lieu où les téléphones portables, la violence, le stress n'existent plus c'est d'ailleurs pour ça que de nombreux humains vivent longtemps ( pas très logique tout cela car s'il n'y a pas d'ordinateur, ni de téléphone, il n'y a donc pas de médicaments mais passons).
Un jour arrive dans sa ZAD, des jeunes, des cueilleurs d'histoires, qui lui demande à elle, une des dernières à avoir vécu le monde de la fin de parler de son expérience personnelle car s'ils connaissent tous les faits qui se sont déroulés à cette époque ( mais pas nous donc cela aurait été gentil de la part de l'auteur de nous en dire plus , car nous manquons clairement d'explications), ils souhaitent maintenant avoir des témoignages.

Ce livre m'a fait une certaine impression. En effet si le début du roman se situe dans un temps futur, nous ne restons pas longtemps à cette époque et nous n'avons donc pas le temps de nous imprégner de ce mode de vie. Et pendant l'entière durée du roman (en dehors de quelques courts retours dans la "Douceur" pas vraiment utiles d'après moi) le personnage principale Macha ne fait que nous raconter ses souvenirs, son expérience personnelle du monde de la fin..

Elle commence par nous narrer sa vie avant les événements, Une histoire banale d'adolescente fortunée qui tombe amoureuse d'un jeune garçon issu d'un autre milieu. C'est un peu cliché surtout au niveau de la famille de Macha, et si ce n'est pas trop nieunieu, cela manque clairement d'originalité !!!! Karim est un protagoniste agréable mais sans plus, Il n'apporte rien au Personnage du garçon boursier et différent dans une école privé chic.

C'est surtout dans la deuxième partie (après la mort de Karim), que l'histoire commence à devenir intéressante. Une petite remarque toutefois avant de passer sur cette partie, en effet nous ne ressentons aucune émotion de la part de Macha au vu de cette nouvelle, c'est quand même un peu surprenant. de plus nous avons finalement le droit à très peu d'explications concernant ses motivations vis à vis des ZAD. A vrai dire, il manque pas mal de chose dans cette partie, même si certains détails sont intéressants avec "La résidence" et le capitaine...

Ce que j'ai particulièrement apprécié dans ce roman, c'est la tension qui s'en dégage, elle est palpable durant toute cette deuxième partie."Macha ou l'évasion" est un roman d'anticipation très réussi, car l'auteur a su mélangé à la fois les dernières actualités ( Notre des Landes, le terrorisme...) et des inventions de sa part. Or nous nous retrouvons donc dans un monde en tout point semblable au nôtre avec juste quelques années, quelques mois d'écart et c'est assez perturbant. C'est d'ailleurs tellement prenant, que j'avais besoin lors de ma lecture de m'arrêter pour faire quelques pauses et reprendre pied avec la réalité.

La fin m'a cependant laissée assez perplexe. Déjà je trouve qu'il manque énormément d'explications sur l'installation de la "Douceur" comme je le disais au début! Un second tome serait donc bienvenue! Car je suis restée sur ma faim.
Quant à cette toute dernière phrase, il y a deux interprétations possibles " La douceur c'est un rêve". Un rêve au sens littéral ou un rêve au sens propre?
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