Un opus qui devrait être une lecture obligatoire en école de journalisme : avant de faire des déclarations à l'emporte-pièce telles que "la langue de
Molière se meurt, envahie par les termes anglo-saxons et l'écriture inclusive", la réflexion s'impose.
Le collectif des linguistes atterrés nous prouve qu'une langue est un matériau vivant en constante évolution, que
Molière aussi tordait à plaisir la langue française, que les échanges avec d'autres langues, loin d'être un appauvrissement, enrichissent le français, etc.
Structurée en dix points, la réflexion part d'idées reçues pour les déconstruire et proposer systématiquement une évolution de pratique (et si ?...)
Une lecture éclairée et éclairante !
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