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Critique de Tigo
Fuite vers l'est.
Anne n'a plus de nouvelles de Gyl. La voici dans le transsibérien direction Irkoutsk. Mais ses pensées la ramènent sans cesse à Clémence Barrot sur son canapé rouge.
A la fin de ce roman l'évidence m'a sauté aux yeux. J'avais déjà lu ce livre. Cette relecture involontaire m'a permis d'avoir une nouvelle vision sur l'histoire.
Lorsque je l'avais lu à l'époque j'avais été déçue que le transsibérien n'occupe qu'une place finalement mineure dans l'intrigue. A la relecture je me rend compte que ce n'est qu'un décor pour servir le propos.
Car le vrai propos de ce roman, ce n'est même pas Gyl l'ancien amant russe. le vrai propos c'est la très belle relation qui se noue entre Anne et Clémence Barrot, une vieille dame a qui Anne fait la lecture de biographies de femmes fortes.
Les souvenirs fuyants de Clémence se mêlent avec la vie de ces femmes libres. D'une certaine façon Clémence est l'une d'entre elles. Son amour est mort sous les balles de l'occupant pendant la Seconde guerre mondiale. Mais Clémence a gardé cet amour à ses côtés et a vécu sa vie comme elle l'entendait.
La très belle conclusion fait écho à toutes ces figures.
Bref, une relecture involontaire mais agréable.
Anne n'a plus de nouvelles de Gyl. La voici dans le transsibérien direction Irkoutsk. Mais ses pensées la ramènent sans cesse à Clémence Barrot sur son canapé rouge.
A la fin de ce roman l'évidence m'a sauté aux yeux. J'avais déjà lu ce livre. Cette relecture involontaire m'a permis d'avoir une nouvelle vision sur l'histoire.
Lorsque je l'avais lu à l'époque j'avais été déçue que le transsibérien n'occupe qu'une place finalement mineure dans l'intrigue. A la relecture je me rend compte que ce n'est qu'un décor pour servir le propos.
Car le vrai propos de ce roman, ce n'est même pas Gyl l'ancien amant russe. le vrai propos c'est la très belle relation qui se noue entre Anne et Clémence Barrot, une vieille dame a qui Anne fait la lecture de biographies de femmes fortes.
Les souvenirs fuyants de Clémence se mêlent avec la vie de ces femmes libres. D'une certaine façon Clémence est l'une d'entre elles. Son amour est mort sous les balles de l'occupant pendant la Seconde guerre mondiale. Mais Clémence a gardé cet amour à ses côtés et a vécu sa vie comme elle l'entendait.
La très belle conclusion fait écho à toutes ces figures.
Bref, une relecture involontaire mais agréable.
