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Critique de Maanilee
La couverture et le résumé s'annonçaient plein de promesses ! Une intrigue de Cour avec une anti-héroïne libérée et assassine. En effet, Alessandra n'est pas comme les personnages plus ingénus que l'on trouve souvent dans les romans de type "royal". Elle est loin d'être vierge et, petit détail, elle a assassiné son 1er amant parce qu'il en a préféré une autre. On sent bien que son état d'esprit est lié à la façon dont elle a été traitée toute son enfance à la fois par son père et sa soeur. Toutefois, on sent aussi qu'elle a du mal à gérer la frustration et le rejet, d'où son affection pour son poignard qu'elle garde à sa cheville en toutes circonstances.
Alessandra impose à son père de la mener au château maintenant que sa soeur aînée a trouvé mari. En effet, selon la loi, elle n'avait pas le droit d'y mettre les pieds avant. Mais comme elle ne fait rien comme tout le monde, elle joue la carte de l'ignorance pour piquer la curiosité du roi au lieu de faire comme toutes les prétendantes du royaume qui s'alignent devant lui. Tactique payante puisqu'elle est conviée sur le champ à rejoindre la Cour et s'installer au palais. On découvre un univers à la fois médiéval et moderne. L'électricité commence à arriver, les couples homosexuels sont considérés ni plus ni moins comme la normalité... Mais en même temps, enchaîner trois danses avec le même partenaire revient à annoncer des fiançailles et les femmes passent leur temps libre à la broderie et la couture.
Dans ce contexte, Alessa fait grande impression sur les hommes de la Cour et surtout sur celui qui la dirige. Mais le roi des Ombres a une particularité : il ne peut être toucher. Sa magie est spéciale et une entrave à leur relation. Aussi souffle-t-il le chaud et le froid dans leur relation, ne sachant pas s'il est prêt à abandonner cette particularité pour elle. Il lui propose alors une alliance, un subterfuge. de son côté, Alessa oublie facilement ses envies de meurtre. Au contraire, elle éprouve un besoin constant de le protéger et fera tout pour déjouer les attaques à son encontre.
Globalement, c'est une lecture sympathique, mais sans plus. L'univers est peu creusé, le point intéressant des Ombres n'est pas plus développé que ça. On voit plus souvent l'héroïne coudre ses robes que l'on sent le danger qui rôde. Je n'ai pas ressenti plus d'attache que ça envers eux, notamment Kallias qui manque de charisme, mais ça se lit vite et quelques passages prêtent à sourire. L'amitié entre Alessa et les dames de la Cour est touchante, on voit bien son empathie malgré le tableau dépeint d'anti-héroïne, elle en assez loin, finalement.
Lien : https://marinemelodieauteu.w..
Alessandra impose à son père de la mener au château maintenant que sa soeur aînée a trouvé mari. En effet, selon la loi, elle n'avait pas le droit d'y mettre les pieds avant. Mais comme elle ne fait rien comme tout le monde, elle joue la carte de l'ignorance pour piquer la curiosité du roi au lieu de faire comme toutes les prétendantes du royaume qui s'alignent devant lui. Tactique payante puisqu'elle est conviée sur le champ à rejoindre la Cour et s'installer au palais. On découvre un univers à la fois médiéval et moderne. L'électricité commence à arriver, les couples homosexuels sont considérés ni plus ni moins comme la normalité... Mais en même temps, enchaîner trois danses avec le même partenaire revient à annoncer des fiançailles et les femmes passent leur temps libre à la broderie et la couture.
Dans ce contexte, Alessa fait grande impression sur les hommes de la Cour et surtout sur celui qui la dirige. Mais le roi des Ombres a une particularité : il ne peut être toucher. Sa magie est spéciale et une entrave à leur relation. Aussi souffle-t-il le chaud et le froid dans leur relation, ne sachant pas s'il est prêt à abandonner cette particularité pour elle. Il lui propose alors une alliance, un subterfuge. de son côté, Alessa oublie facilement ses envies de meurtre. Au contraire, elle éprouve un besoin constant de le protéger et fera tout pour déjouer les attaques à son encontre.
Globalement, c'est une lecture sympathique, mais sans plus. L'univers est peu creusé, le point intéressant des Ombres n'est pas plus développé que ça. On voit plus souvent l'héroïne coudre ses robes que l'on sent le danger qui rôde. Je n'ai pas ressenti plus d'attache que ça envers eux, notamment Kallias qui manque de charisme, mais ça se lit vite et quelques passages prêtent à sourire. L'amitié entre Alessa et les dames de la Cour est touchante, on voit bien son empathie malgré le tableau dépeint d'anti-héroïne, elle en assez loin, finalement.
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