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Critique de SophieChalandre


Jean-Jacques Lévêque consacre ce Journal d'un été à un artiste majeur de l'abstraction lyrique d'après-guerre : Olivier Debré.
Petit livre, intime, d'une soixantaine de pages, où se mêlent textes et dessins, fusains, encres, études de 1941 à 1993 ; un noir et blanc de circonstance puisque l'auteur, derrière traits et signes, cherche la lumière d'Olivier Debré. Car il est peintre de la lumière comme de l'espace, d'une manière dense et nerveuse, ouverte, telle une émotion totale, une "abstraction fervente" disait ce solitaire et si singulier artiste qui n'a jamais appartenu à aucune école.

Toujours au coeur de la matière, abolissant la frontière entre perception et expression, ses tensions graphiques et ses signes vifs disent la conscience d'un homme pour le monde, son ressenti, son inquiétude (La mort et son âme), son indignation (la mort de Dachau), son art hâtif et urgent (Le concert champêtre) et ses émerveillements.
Cet excellent Journal d'un été réussit pleinement à nous transporter dans l'art de l'exaltation d'Olivier Debré. "Il ne peint pas ce qu'il voit, il voit ce qu'il peint".
Lien : https://tandisquemoiquatrenu..
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