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Critique de Enroute


Ce volume poursuit la quête du sujet par l'application des méthodes de Foucault et, pour l'histoire, de Paul Veyne. L'auteur le reconnaît, il ne va pas "dire la vérité" ; il ne peut que mettre son "sujet" en "intrigue".

Libéra retrace la manière dont on a conçu l'identité de l'être (humain) :comment puis-je dire que le "je" que je suis aujourd'hui est le même qu'hier ? qu'il est différent d'un autre "je" (le vôtre) ? à quoi tient le "je" ? est-ce à l'âme, la conscience, la matière, la pensée, le sujet, le corps, la personne, la substance, etc. Tout y passe, comme toujours, d'Aristote à Heidegger, d'Augustin à Rorty, de Thomas d'Aquin à Locke, sans oublier, bien sûr, Descartes, qui, encore une fois, n'a rien inventé.

Le volume est encore une fois extrêmement érudit, mais on sent que l'auteur opte pour une "narration" plus relâchée : les jeux de mots et les effets de suspense se suivent. A la lecture, déjà rendue difficile par l'âpreté du sujet, s'ajoute la difficulté de suivre l'auteur dans sa virtuosité manipulatrice ; et comme les résumés sont absents tandis que l'intrigue continue inlassablement de courir, c'est assez compliqué. le prochain volume sera-t-il encore plus "romanesque" ? il y a tout lieu de le croire...
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