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Critique de flo_dlf
Ce n'est pas un chef d'oeuvre mais l'auteur, qui n'est pas écrivain de métier a eu le bon goût de faire court. Et bien. C'est une réussite. Livre atteint son but : sans rancune ni accusation, faire savoir qu'il est possible d'être dans un état dit " végétatif" d'un point de vue médical, et comateux du point de vu du patient. En d'autres termes, bien qu'aune activité du cerveau ne soit détectée (la patient ne sentirait pas la douleur, le chaud et le froid, n'aurait aucun sens en éveil), la personne entend tout et ressent tout mais ne peut l'exprimer (impossibilité de parler, rire et pleurer visiblement etc).
L'auteure parvient à nous faire voyager avec elle. Nous sommes enfermée avec elle dans le noir et dans son corps lorsqu'elle est plongée dans le coma suite à une migraine : nous entendons avec elle que le professeur veut la débrancher, que sa famille et ses amis viennent la voir, nous subissons avec elle les trois douloureux lavements de sinus quotidien. Nous vivons avec elle ses premières sensations au réveil : sa première larme, son premier mouvement de doigt, ses premiers mots, ses premiers repas, sa première heure assise dans un fauteuil, ses premiers pas etc. Aucune étape, aucune joie et aucun douleur ne nous échappe.
Ce petit livre suscite des questions :
- une personne sans une famille aussi solidaire s'en serait-elle sortie? Car c'est sa fille qui a suscité et vu sa première larme, son mari qui était toujours présent, compréhensif, patient...
- une personne moins sportive et au tempérament moins battant peut-il s'en sortir aussi bien?
- la science est-elle si sûre d'elle pour décréter un débranchement au bout de 3 jours seulement?
L'auteure parvient à nous faire voyager avec elle. Nous sommes enfermée avec elle dans le noir et dans son corps lorsqu'elle est plongée dans le coma suite à une migraine : nous entendons avec elle que le professeur veut la débrancher, que sa famille et ses amis viennent la voir, nous subissons avec elle les trois douloureux lavements de sinus quotidien. Nous vivons avec elle ses premières sensations au réveil : sa première larme, son premier mouvement de doigt, ses premiers mots, ses premiers repas, sa première heure assise dans un fauteuil, ses premiers pas etc. Aucune étape, aucune joie et aucun douleur ne nous échappe.
Ce petit livre suscite des questions :
- une personne sans une famille aussi solidaire s'en serait-elle sortie? Car c'est sa fille qui a suscité et vu sa première larme, son mari qui était toujours présent, compréhensif, patient...
- une personne moins sportive et au tempérament moins battant peut-il s'en sortir aussi bien?
- la science est-elle si sûre d'elle pour décréter un débranchement au bout de 3 jours seulement?
