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Critique de Guilaoum


Concernant le constat, sur le fait que la croissance infinie dans un monde fini est insoutenable, il est efficace, documenté, rigoureux, donnant les bons ordres de grandeur.
Dommage que la suite du livre bascule dans de l'idéologie dogmatique sans aucune créativité (copié collé sans intérêt de celle servie par les partis se prétendant écologistes), où les ordres de grandeur sont d'un coup oubliés. Une société décroissante chercherait à satisfaire les besoins (réels, non fantasmés) -alimentation, logement, éducation, santé, culture...- de tous dans le respect des limites planétaires, jusqu'ici on ne peut qu'acquiescer. Mais voilà, cette société miraculeusement offrirait à chacun et sans contrepartie les ressources nécessaires à sa survie (le revenu de base). Ce qui revient à faire travailler les autres à sa place, solidarité qu'on peut aussi qualifier d'esclavage.
Dans une société qui doit moins dépendre des fossiles donc des machines, c'est à l'inverse le plein emploi assuré pour tous / nécessaire de tous pour remplir ces besoins de façon durable (ce qui n'empêche pas de profondément repenser le cadre, la répartition etc), et le fantasme servi à toutes les sauces qu'il y serait possible de travailler moins et même pas du tout avec un revenu de base relève d'une hypocrisie sacrément culottée, antisolidaire et profondément déconnectée précisément de la Nature alors qu'il s'agit de s'y reconnecter.
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