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Critique de Liresurmes2oreilles
Une lecture violente, d𠆚utant plus qu𠆞lle est entretenue par plusieurs mystères : le début n’installe ni le lieu du récit, ni l’époque, ni pourquoi cette société patriarcale est construite autour de cette année de grâce, ni ce qu’il se passe pendant l𠆚nnée de grâce. Les femmes revenues ne parlent pas, seuls leurs corps témoignent. Nous découvrons tout avec l’héroïne, au fil des saisons.
Ce récit évoque la déshumanisation rapide des jeunes filles qui se livrent à des atrocités entre-elles et autour d𠆞lles. Quand la faim et le froid mordent les corps, le groupe devient une meute avec sa loi.
La lecture est un gros tas d𠆚ngoisses : on touche, on sent, on voit, on tremble en même temps que toutes ces filles. L𠆚uteure saupoudre son récit avec le vocabulaire des sens, rendant la lecture totalement immersive.
Nous soufflons, parfois, quand les personnages retrouvent une pointe d’humanité qui leur font entrevoir la lumière de l𠆞spoir en un avenir plus favorable.
Ce qui fait la richesse du récit est cette façon de nous inviter à lire entre les lignes : l𠆚uteure sème des indices qui nous font deviner la suite, comprendre ce qui a été lu, et qui ouvrent de multiples interprétations.
Ce récit évoque la déshumanisation rapide des jeunes filles qui se livrent à des atrocités entre-elles et autour d𠆞lles. Quand la faim et le froid mordent les corps, le groupe devient une meute avec sa loi.
La lecture est un gros tas d𠆚ngoisses : on touche, on sent, on voit, on tremble en même temps que toutes ces filles. L𠆚uteure saupoudre son récit avec le vocabulaire des sens, rendant la lecture totalement immersive.
Nous soufflons, parfois, quand les personnages retrouvent une pointe d’humanité qui leur font entrevoir la lumière de l𠆞spoir en un avenir plus favorable.
Ce qui fait la richesse du récit est cette façon de nous inviter à lire entre les lignes : l𠆚uteure sème des indices qui nous font deviner la suite, comprendre ce qui a été lu, et qui ouvrent de multiples interprétations.
