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Critique de benemlire
L'année de Grâce. Personne m'en parle, mais pourtant elle est présente dans tous les esprits. Hommes et femmes. Mais c'est les femmes qui sont concernées, ou plutôt les jeunes filles. L'année de leurs 16 ans, après un rituel bien précis, elles sont emmenées loin des chez elles, dans un endroit inconnu, mais pourtant bien gardé, pour qu'elles puissent dissiper leur magie (démonique ?) et en revenir libérées.
Mais, toutes celles qui en sont revenues, sont marquées à vie, physiquement, moralement, psychiquement. Car cette année à part semble bien terrible, et toutes n'en reviennent pas vivantes.
C'est dans un état d'esprit peu rassuré que Tierney part. Mais elle est déterminée à survivre et à faire en sorte que cette année se passe au mieux et que le plus grand nombre survive. Mais livrées à elles mêmes, sans censure ou diktat patriarcal, toutes les dérives sont possibles. Les masques vont tomber, la nature sombre des certaines jeunes filles révélée.
Tout au long de cette lecture, on sent une ambiance très étrange, glauque, très malsaine. On est sur le fil du rasoir et on s'attend à tout moment à basculer dans l'horreur et la violence.
Mais l'écriture est tellement prenante, l'intrigue tellement bien menée, qu'on poursuit notre lecture, quoi qu'il arrive car notre attachement à Tierney nous fait tenir jusqu'au bout. Je vous rassure, même si certains passage sont très durs, la violence est subtilement décrite, suggérée.
Et au-delà ce ça, c'est une critique profonde d'une société patriarcale, misogyne, où la femme m'a pas son mot à dire, et doit restée soumise. Par sa volonté, son caractère et un éducation de garçon un peu manqué, Tierney symbolise une volonté d'émancipation, de liberté et de courage.
Au final, je suis mitigée sur ce roman. Il y a de bons ressorts pour nous tenir en haleine, mais il m'a laissé un goût bizarre dans la bouche, une sorte de mal aise, je ne saurai pas dire vraiment pourquoi.
Mais, toutes celles qui en sont revenues, sont marquées à vie, physiquement, moralement, psychiquement. Car cette année à part semble bien terrible, et toutes n'en reviennent pas vivantes.
C'est dans un état d'esprit peu rassuré que Tierney part. Mais elle est déterminée à survivre et à faire en sorte que cette année se passe au mieux et que le plus grand nombre survive. Mais livrées à elles mêmes, sans censure ou diktat patriarcal, toutes les dérives sont possibles. Les masques vont tomber, la nature sombre des certaines jeunes filles révélée.
Tout au long de cette lecture, on sent une ambiance très étrange, glauque, très malsaine. On est sur le fil du rasoir et on s'attend à tout moment à basculer dans l'horreur et la violence.
Mais l'écriture est tellement prenante, l'intrigue tellement bien menée, qu'on poursuit notre lecture, quoi qu'il arrive car notre attachement à Tierney nous fait tenir jusqu'au bout. Je vous rassure, même si certains passage sont très durs, la violence est subtilement décrite, suggérée.
Et au-delà ce ça, c'est une critique profonde d'une société patriarcale, misogyne, où la femme m'a pas son mot à dire, et doit restée soumise. Par sa volonté, son caractère et un éducation de garçon un peu manqué, Tierney symbolise une volonté d'émancipation, de liberté et de courage.
Au final, je suis mitigée sur ce roman. Il y a de bons ressorts pour nous tenir en haleine, mais il m'a laissé un goût bizarre dans la bouche, une sorte de mal aise, je ne saurai pas dire vraiment pourquoi.
