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Critique de PaulMartin
L'auteur est un universitaire de gauche américain qui s'adresse aux gauches occidentales pour dénoncer « la gauche identitaire ».
Ce type de livre politique est toujours délicat à écrire car il offre inévitablement des arguments sérieux à ses adversaires. Celui-ci fera les délices de tous les anti-woke.
De façon claire et concise, l'auteur décrit l'évolution de la vie politique et sociale américaine depuis les années 1930 pour expliquer comment la gauche s'est éloignée des masses populaires pour ne s'intéresser qu'à des segments toujours plus étroits de la population au point de ne plus pouvoir fédérer largement, de manquer d'élus et donc ne plus imposer ses idées via les institutions.
Elle le peut d'autant moins qu'elle s'est laissée dessaisir des questions sociales par les universités qui exaltent ces minorités jusqu'à dériver dans le wokisme, surtout depuis l'apparition du mouvement Black Lives Matter en 2013.
Lilla promeut à l'inverse « les vertus de la solidarité républicaine » et « un lien strictement politique qui relie les individus afin qu'ils puissent promouvoir le bien commun ensemble » au lieu de se préoccuper de leur seul bien personnel.
Il faudra sans doute attendre que le wokisme disparaisse de s'être trop ridiculisé pour que la gauche – américaine et même française – séduise et s'installe à nouveau durablement aux affaires.
Ce type de livre politique est toujours délicat à écrire car il offre inévitablement des arguments sérieux à ses adversaires. Celui-ci fera les délices de tous les anti-woke.
De façon claire et concise, l'auteur décrit l'évolution de la vie politique et sociale américaine depuis les années 1930 pour expliquer comment la gauche s'est éloignée des masses populaires pour ne s'intéresser qu'à des segments toujours plus étroits de la population au point de ne plus pouvoir fédérer largement, de manquer d'élus et donc ne plus imposer ses idées via les institutions.
Elle le peut d'autant moins qu'elle s'est laissée dessaisir des questions sociales par les universités qui exaltent ces minorités jusqu'à dériver dans le wokisme, surtout depuis l'apparition du mouvement Black Lives Matter en 2013.
Lilla promeut à l'inverse « les vertus de la solidarité républicaine » et « un lien strictement politique qui relie les individus afin qu'ils puissent promouvoir le bien commun ensemble » au lieu de se préoccuper de leur seul bien personnel.
Il faudra sans doute attendre que le wokisme disparaisse de s'être trop ridiculisé pour que la gauche – américaine et même française – séduise et s'installe à nouveau durablement aux affaires.
