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Critique de ParoleReine
Une immense(litteralement et métaphoriquement) biographie pour un immense compositeur, sans aucun doute doute le meilleur de l'histoire de France. On nous offre, outre évidement un résumé complet et prudent de sa vie, une belle vue sur le milieu artistique de la fin du XIX, Debussy étant ami avec des poètes(Mallarmé et pierre Louys), qui l'influencèrent beaucoup, de même d'ailleurs que la peinture d'alors( l'impressionisme évidemment, mais aussi beaucouo Turner et les maîtres de l'Estampe japonaise). Ses relations avec les grands compositeurs d'alors sont détaillées, et on s'en rend compte de la grande solitude de l'artiste dans son art, dont il désavouait presque toutes les productions. le presque est surtout pour des figures du passé et alors tombées dans l'oubli, comme Palestrina ou même Rameau, et bien entendu la musique orientale(comme celle de Java qui l'avait marqué à l'exposition de 89). Il est donc influencé par le meilleur de la musique passée, qu'il mêle dans un langage profondément personnel, qui bien sûr déplaît aux conventions et en général au public, mais est pour moi l'apogée de la musique. Ce n'est pas vraiment un moderniste, il ne cherche pas à détruire la tonalité et se tient loin de tout mouvement ou école. Je suis donc en désaccord quand inévitablement les musicologues présentent ses audaces comme des « conquêtes » qui permettront les ultramodernistes, qui hélas occupent depuis lors l'essentiel de la musique savante. Non, il ne cherche pas à provoquer, à aller dans le sens(à mon avis plus regressif que progressif) de l'histoire, c'est un ultrasensible qui note dans un langage ineffable, qu'on peut seulement decrire comme purement génial, ses impressions et sentiments, et ainsi émerveille les rares qui sont capable de ressentir la beauté du coeur humain. Excusez le lyrisme un peu ridicule, j'arrête de parler et je ve me laisser ensorceler encore et encore par ce compositeur de l'absolu.
