Il a fait preuve d'un courage extraordinaire et d'une endurance surhumaine lorsqu'ils le torturèrent, et ce fut simplement parce qu'ils n'arrivaient pas à le tuer que le prêtre fut impressionné. Un homme qui peut encore injurier et maudire ses tortionnaires après trois jours de supplice et d'agonie doit nécessairement être un grand magicien et un faiseur de miracles.
("L'Horreur venue des collines")
Le Tao ressemble à un grand animal allongé, immobile, et son grand corps renferme tous les mondes de notre univers, le passé, le présent et l'avenir. Nous ne voyons que des parties de ce grand monstre à travers une fente que nous appelons le temps. En m'aidant de cette drogue, je vais élargir la fente. Je contemplerai la grande figure de la vie, la grande bête étendue dans sa totalité.
("Les chiens de Tindalos")
Quand un homme entend écrire des histoires d'horreur et veut transmettre une sensation de terreur, il doit croire en tout... et en n'importe quoi. Par n'importe quoi, j'entends : en l'horreur qui transcende tout, qui est plus terrible et plus improbable que tout. Il lui faut croire en l'existence de choses venues de l'espace qui peuvent nous atteindre et se fixer sur nous avec une malveillance capable de nous anéantir totalement, aussi bien nos corps que nos esprits.
("Les mangeuses venues de l'espace")
En un mot comme en cent, il n'y a pas qu'un seul Océan Pacifique. Dans le même espace mais sur d'autres dimensions, il y en a quantité d'autres, dont les habitants sont des êtres différents de nous avec des pouvoirs cachés et maléfiques. De la côte du Salvador, nous sommes passés à celle d'un monde extra-terrestre.
("Les mangeurs de cerveaux")