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Critique de Eroblin


Sur mon échelle de lecture, je dirais que ce roman atteint la moyenne. On peut le lire sans le laisser tomber d'ennui ou sans le balancer de rage par terre car c'est invraisemblable. Mise à part la fin que j'ai trouvée convenue voire à la limite de la guimauve, l'histoire de cette comtesse, veuve qui débarque à la campagne parce qu'elle n'a plus nulle part où aller et que personne ne fréquente car sa réputation l'a précédée, peut toucher. On sent chez Evie Duggan, Lady Wareham, une fragilité et une soif d'être acceptée parmi les gens. C'est pour cette raison qu'elle se tourne vers le révérend Sylvaine pour que celui-ci serve d'intermédiaire et la présente à la bonne société. Enfin la bonne société, je dirais la société de ceux qui se croient au-dessus de tout le monde. C'est là l'intérêt du livre, la description de ce cercle de bonnes femmes pratiquant la charité et qui acceptent du bout des lèvres Evie pour la rejeter quelques chapitres plus loin quand on les persuade qu'une femme impure est forcément une pécheresse éternelle. Par contre, ce que j'ai trouvé à la limite du vraisemblable, c'est la profession du héros principal. La description d'Adam Sylvaine, son caractère, son attitude tout le long du roman nous amènent à nous demander souvent s'il est vraiment pasteur. Il est à des années lumières de l'image qu'on peut se faire des pasteurs, dans ma tête je vois M. Collins c'est vous dire ! Il faut donc surpasser ces préjugés et d'autres faiblesses (certains personnages secondaires ne sont pas assez exploités) pour apprécier ce roman.
Note: 10/20
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