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Critique de Folfaerie


Barry Lopez, né à New-York en 1945, est une institution à lui tout seul. Ecrivain respecté et admiré, photographe nature, Barry Lopez est considéré comme l'un des meilleurs représentants du Nature Writing. Je l'ai connu avec le Chant de la rivière, puis j'avais acheté Rêves actiques et un ouvrage sur les loups qui me tenait à coeur, presque une bible pour les amateurs, Of wolves and men - pas (encore ?) traduit en français.

Le livre que je présente ici m'avait attirée pour trois raisons : la couverture, l'éditeur (je pioche souvent dans leur catalogue) et le résumé.

Malgré tout ses atouts, il m'a été extrêmement difficile d'entrer dans le chant de la rivière. Fragmenté en courtes histoires, ce recueil se compose en fait de deux parties disticntes, The river notes et The desert notes. Il avait 24 ans lorsqu'il rédigea The desert notes et au moment de sa publication en 1975 il travaillait sur les River notes. Un ouvrage de jeunesse donc. Il m'a fallu pour ma part deux lectures, à 7 ans d'intervalle, pour apprécier pleinement ce livre.
Pourquoi cette réticence ? Peut-être parce qu'il me semblait, lors de ma première lecture, que ces textes disparates et sans liens dénotaient une vision chaotique des rapports que l'homme entretient avec la nature. Certains textes m'ont plu immédiatement, comme le périmètre, le corbeau, le crépuscule. Ils sont empreints de poésie, la relation à la nature est évidente, lumineuse. Barry Lopez me touche davantage dès qu'il parle de paysages, d'animaux. Il se met à la place du héron, devient saumon.

Certains de ces récits sont contés à la première personne, comme celui de l'homme malade. D'autres se focalisent sur un individu, Barry Lopez nous donne alors son nom, nous dévoile un pan de sa vie, dans d'autres textes, le personnage est anonyme. Plus loin, il s'adresse directement... à qui ? au lecteur ? La plupart m'ont déroutée, m'ont laissée perplexe. Je sens confusément ce qu'il cherche à expliquer, à démontrer, mais sans que la forme, le style ne parvienne à m'émouvoir réellement.

Un recueil qu'il faut donc apprivoiser pour mieux en goûter la singulière beauté. Encore que, je ne sais pas à quel point les traductions françaises lui rendent justice. Curieusement, le chant de la rivière a bénéficié de deux traducteurs... Quoi qu'il en soit, c'est l'un des grands noms du NW qu'il faut découvrir, aux lecteurs de se faire leur propre opinion...
Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
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