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Critique de Sylviemesjeudis
Bertrand, 19 ans, est mort dans un accident de voiture un soir qu'il conduisait sa soeur, Pauline, chez des amis. Celle-ci a oublié tout ce qui entoure le drame. Elle n'a pas été blessée, mais a longtemps porté une minerve. Nous ne connaîtrons les circonstances de cet accident qu'à la fin de l'ouvrage lorsque Pauline retrouvera la mémoire, aidée par son beau-père.
Le couple que forment Christine et Philippe, le narrateur, est arrivé à son apogée, il a basculé dans l'indifférence de Christine envers lui après une dizaine d'années de mariage. Elle ne change rien à son quotidien, elle vit à côté de lui, silencieuse, sans reproche. En revanche, Philippe supporte mal d'être ainsi jeté, il tente d'en comprendre les raisons et nous cheminons avec lui jusqu'au terme de son amour pour elle.
Il était mineur lorsqu'il a connu Christine âgée de 24 ans, professeur d'anglais dans un lycée privé. Elle l'a aimé d'une passion envahissante réprimée par le père de Philippe qui l'a expédié chez ses grands-parents en Bretagne. Heureux de retrouver une certaine liberté, Philippe lui a envoyé une lettre de rupture. Christine a mis au monde leur fils, Bertrand, sans qu'il en ait été informé. Puis elle a épousé Guillaume Servais dont elle s'est aussi lassée et séparée. Pauline, 17 ans, est issue de leur union.
Le hasard a fait que Christine et Philippe se retrouvent devant une salle de cinéma. Ils se marient, Étienne est né de cette nouvelle union. Il a dix ans. Philippe est critique littéraire. Il y a onze ans, il a écrit un livre qui a eu un vrai succès. Son éditeur le presse d'en écrire un second.
La mère de Christine, Léna, est une personne intrusive qui déteste ses deux gendres. Ils ne correspondent pas à ses valeurs. Elle s'est toujours incrustée chez sa fille et Philippe la soupçonne d'offrir l'hospitalité aux amants de celle-ci qui lui rend de fréquentes visites, une belle vengeance contre les deux hommes indignes de sa fille. Léna est, elle aussi, divorcée de Sylvain Toussaint, le père de coeur de Christine. Il a été médecin à Louveciennes.
Le personnage de Christine est difficile à cerner. Elle n'aime ni son père, ni Pauline qui se demande si elle mérite le nom de mère, ni Étienne. Seuls sa mère et Bertrand ont investi son coeur. Elle ne supporte pas son vieillissement et s'entoure de jeunes à qui elle donne des cours particuliers d'anglais.
Le personnage de Pauline est agréable. Adolescente spontanée et clairvoyante, elle souffre intérieurement de la négligence de sa mère et analyse avec une lucidité extraordinaire les souffrances de Philippe. Elle l'aide à supporter cette période difficile.
Après la lecture de la dernière page de l'ouvrage, j'ai aussitôt entrepris une seconde lecture qui a eu un intérêt décuplé puisque le récit n'avait plus de secret pour moi. Elle m'a permis une meilleure compréhension du comportement des personnages et une analyse plus fine des messages de l'auteure. La seconde lecture a été aussi passionnante que la première. J'ai eu entre les mains un très bel ouvrage.
Le couple que forment Christine et Philippe, le narrateur, est arrivé à son apogée, il a basculé dans l'indifférence de Christine envers lui après une dizaine d'années de mariage. Elle ne change rien à son quotidien, elle vit à côté de lui, silencieuse, sans reproche. En revanche, Philippe supporte mal d'être ainsi jeté, il tente d'en comprendre les raisons et nous cheminons avec lui jusqu'au terme de son amour pour elle.
Il était mineur lorsqu'il a connu Christine âgée de 24 ans, professeur d'anglais dans un lycée privé. Elle l'a aimé d'une passion envahissante réprimée par le père de Philippe qui l'a expédié chez ses grands-parents en Bretagne. Heureux de retrouver une certaine liberté, Philippe lui a envoyé une lettre de rupture. Christine a mis au monde leur fils, Bertrand, sans qu'il en ait été informé. Puis elle a épousé Guillaume Servais dont elle s'est aussi lassée et séparée. Pauline, 17 ans, est issue de leur union.
Le hasard a fait que Christine et Philippe se retrouvent devant une salle de cinéma. Ils se marient, Étienne est né de cette nouvelle union. Il a dix ans. Philippe est critique littéraire. Il y a onze ans, il a écrit un livre qui a eu un vrai succès. Son éditeur le presse d'en écrire un second.
La mère de Christine, Léna, est une personne intrusive qui déteste ses deux gendres. Ils ne correspondent pas à ses valeurs. Elle s'est toujours incrustée chez sa fille et Philippe la soupçonne d'offrir l'hospitalité aux amants de celle-ci qui lui rend de fréquentes visites, une belle vengeance contre les deux hommes indignes de sa fille. Léna est, elle aussi, divorcée de Sylvain Toussaint, le père de coeur de Christine. Il a été médecin à Louveciennes.
Le personnage de Christine est difficile à cerner. Elle n'aime ni son père, ni Pauline qui se demande si elle mérite le nom de mère, ni Étienne. Seuls sa mère et Bertrand ont investi son coeur. Elle ne supporte pas son vieillissement et s'entoure de jeunes à qui elle donne des cours particuliers d'anglais.
Le personnage de Pauline est agréable. Adolescente spontanée et clairvoyante, elle souffre intérieurement de la négligence de sa mère et analyse avec une lucidité extraordinaire les souffrances de Philippe. Elle l'aide à supporter cette période difficile.
Après la lecture de la dernière page de l'ouvrage, j'ai aussitôt entrepris une seconde lecture qui a eu un intérêt décuplé puisque le récit n'avait plus de secret pour moi. Elle m'a permis une meilleure compréhension du comportement des personnages et une analyse plus fine des messages de l'auteure. La seconde lecture a été aussi passionnante que la première. J'ai eu entre les mains un très bel ouvrage.
