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Critique de tomgus


Publié en 1917, le livre rassemble des descriptions sur la guerre (« un secteur tranquille », « L'adieu de Paris au général Gallieni », « Alsace », « Femmes françaises pendant la grande guerre », « Il pleut sur l'enfer de la Somme »,mais aussi de courts récits , plus intéressants pour la littérature.
C'est le cas notamment de « Une furtive silhouette de S.M la reine Alexandra d'Angleterre » qui raconte de façon assez spirituelle une visite que fit Loti en 1909 à l'épouse d'Edouard VII à Buckingham palace.
« Un petit monde que n'ont pas atteint nos vertiges « est aussi une visite, mais celle-là tout à fait intime, que fit Loti à une « Ouled-Naïl « dans une oasis d'Algérie en 1882. le tableau est superbe et émouvant.
De même, la conférence, donnée en 1914, sur « La femme turque » est bien plaisante. Par contre, la relation de la découverte par Loti de l'Amérique et de la vie à New-York est plutôt ennuyeuse. le livre contient aussi des éléments de journal intime (les visions de son enfance, une poupée qui lui avait été confectionnée)
Réunir tous ces récits en évoquant le « vertige mondial « était une gageure alors que l'ouvrage commence par une petite dissertation sur l'instabilité du cosmos et l'évolution de l'humanité qui, nous dit Loti, ressemble à une longue chute dans les abimes. Elle ne s'en relèvera, ajoute –t-il, qu'en abandonnant un matérialisme exclusif. le livre est un un pot-pourri d'histoires qui n'ont pas de lien direct avec le titre.
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