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Critique de RonanBreizh
Il se peut que par une chance inouïe, vous n'ayez jamais entendu parler de Félix von Luckner, héros de la marine allemande. Heureux êtes-vous car vous aurez la grande chance de l'entendre vous raconter sa prodigieuse épopée. le style de l'auteur, en effet, tient davantage de l'histoire contée en famille au coin du feu, que de la docte plume savante d'un écrivain patenté.
Ce récit autobiographique, paru en 1927, a été écrit à l'encre d'écume. Félix von Luckner, engagé comme mousse à 13 ans, nous y livre cette relation presque charnelle qui le lie à l'océan et qui tisse les liens de la fraternité des gens de mer. Si vous êtes allergique aux embruns, aux cris des goélands et au vent du large, il vaut mieux rester au quai de votre bibliothèque.
L'auteur se voit confier en 1917 le commandement du Seeadler, dernier grand voilier corsaire. Loin de l'horreur des tranchées, il mènera une guerre de course avec panache, loyauté et même courtoisie. Pas un seul de ses hommes ne sera tué et la seule victime parmi les équipages capturés, le sera par accident. Il aura réussi à couler 14 navires ennemis avant que son bâtiment ne soit victime d'un tsunami et ne s'échoue sur l'atoll de Mopelia.
Mais bon sang ne saurait mentir et l'aventure ne s'arrêta pas là…
Editions de la Loupe, 2007, 384 pages, traduit de l'allemand par L. Berthain.
Ce récit autobiographique, paru en 1927, a été écrit à l'encre d'écume. Félix von Luckner, engagé comme mousse à 13 ans, nous y livre cette relation presque charnelle qui le lie à l'océan et qui tisse les liens de la fraternité des gens de mer. Si vous êtes allergique aux embruns, aux cris des goélands et au vent du large, il vaut mieux rester au quai de votre bibliothèque.
L'auteur se voit confier en 1917 le commandement du Seeadler, dernier grand voilier corsaire. Loin de l'horreur des tranchées, il mènera une guerre de course avec panache, loyauté et même courtoisie. Pas un seul de ses hommes ne sera tué et la seule victime parmi les équipages capturés, le sera par accident. Il aura réussi à couler 14 navires ennemis avant que son bâtiment ne soit victime d'un tsunami et ne s'échoue sur l'atoll de Mopelia.
Mais bon sang ne saurait mentir et l'aventure ne s'arrêta pas là…
Editions de la Loupe, 2007, 384 pages, traduit de l'allemand par L. Berthain.
