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Critique de gigi55


Le poème romain de la philosophie épicurienne.
Lucrèce brosse un tableau du monde entièrement matérialiste et sensualiste dans lequel les dieux n'ont plus vraiment de rôle. Les dieux sont encore là mais ils n'agissent plus. Tout ce qui arrive dans le monde est le résultat de l'activité du monde lui-même, sans l'action de la providence. L'homme lui-même est partie intégrante de la nature.
Cette vision du monde doit conduire à l'absence de peur, de la mort notamment, car celle-ci n'est rien d'autre que le passage d'un état à un autre d'un être vivant, dans la grande boucle de la vie.
Si ce texte garde encore sa puissance aujourd'hui (alors que beaucoup de ses affirmations ont été dépassées par les apports des sciences naturelles) c'est sans doute parce qu'il constitue un bel exemple de l'exercice de la pensée à l'état pur, exercice qui reste encore aujourd'hui une des composantes essentielles de la vie de l'esprit.
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