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Critique de Marie987654321


Le tout début du livre commence par un récit daté de 2064 : la femme qui parle, Eva, évoque la faim comme son moteur principal. En 2064, la vie des humains est consacrée à survivre à tout prix, uniquement à survivre, comme si tout ce que le développement avait pu apporter au fil des années n'avait servi à rien. le message du livre est écologique et collapsologique, si cet adjectif existe. le chemin tracé par les sociétés humaines depuis au moins la révolution industrielle conduit à l'impasse et à la ruine. Concrètement, le monde de 2064 connait une crise climatique et migratoire qui repousse les humains de plus en plus vers le nord. La terre ne produit plus de quoi nourrir les vivants. Eva vit seule avec sa fille dans une ferme où elle tente de préserver la vie de quelques chevaux de Przewalski.

En effet, ce sont eux le fil rouge du roman : ces chevaux mythiques des steppes mongoles (mais réintroduit ailleurs) aux allures préhistoriques. En effet, trois récits s'alternent : celui d'un savant qui monte une expédition en Mongolie pour retrouve ces mystérieux chevaux sauvages qu'on croyait disparut.. et qui les conduit dans des zoos. Puis celui de Karin dans les années 90 qui consacrent sa vie à réintroduire ces mêmes chevaux dans les steppes à partir de spécimens nés dans des zoos et, enfin, celui d'Eva qui cherche désespérément à préserver les quelques spécimens qui lui restent malgré la désagrégation du monde.

La morale est claire : nous sommes responsables du monde et du sort des êtres vivants dont nous faisons partie. Nos actes ont des conséquences ... tant que quelque chose est possible ... évitons qu'en 2064, il ne soit trop tard...
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