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Critique de Cyrlight
Le premier arc de la Rose écarlate se conclut dans ce sixième tome, dont le titre, Je crois que je t'aime, annonce la couleur. Maud et Guilhem se retrouvent, s'avouent leurs sentiments, mais doivent surtout se préparer pour leur ultime confrontation avec les frères de Huet.
Je ne sais vraiment plus quoi penser de cette BD. D'un côté, je passe un assez bon moment de lecture, mais d'un autre, je suis assez déçue par ses défauts. Les péripéties s'enchaînent un peu moins vite qu'au cours des deux tomes précédents, mais j'ai malheureusement trouvé la résolution de l'intrigue trop simpliste.
À la vue de la réaction du père de Maud dans le cinquième tome, lors de son intrusion dans le temple de Dieu, je m'attendais à quelque chose d'un peu plus… plus… Plus tout, en fait. Or, le secret que renferme cet endroit ne devient finalement terrifiant qu'avec les frères de Huet, puisqu'ils peuvent contrer ses « limites ». À moins que le père de Maud ait anticipé une telle éventualité, son attitude me semble en inéquation avec la révélation finale. (Pardon pour ce paragraphe qui peut paraître confus, mais j'essaye d'en dévoiler le moins possible.)
Outre le fait que l'auteur alterne toujours les passages dramatiques et ceux beaucoup plus légers avec un gros manque de subtilité, les réactions des personnages m'ont régulièrement laissé perplexe. Les sentiments d'Alban étaient évidents depuis un moment, mais je trouve que Maud se montre un peu trop clémente vis-à-vis de l'homme qui a tué son père. de même, je ne comprends pas pourquoi Guilhem tient à rentrer si promptement en France, au point d'affirmer que sa vie est là-bas, alors qu'il a créé le Renard pour tromper l'ennui et la monotonie de son existence.
Au final, cette conclusion, malgré quelques bonnes trouvailles du côté des frères de Huet, n'a rien de vraiment transcendante, et sans m'être attendue à toutes les révélations de cette BD, je ne peux pas non plus prétendre être restée bouche bée. Dans le fond, chaque tome de la Rose écarlate me fait le même effet qu'un épisode des Lolirock : c'est gentillet et distrayant, mais ça ne va pas plus loin.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
Je ne sais vraiment plus quoi penser de cette BD. D'un côté, je passe un assez bon moment de lecture, mais d'un autre, je suis assez déçue par ses défauts. Les péripéties s'enchaînent un peu moins vite qu'au cours des deux tomes précédents, mais j'ai malheureusement trouvé la résolution de l'intrigue trop simpliste.
À la vue de la réaction du père de Maud dans le cinquième tome, lors de son intrusion dans le temple de Dieu, je m'attendais à quelque chose d'un peu plus… plus… Plus tout, en fait. Or, le secret que renferme cet endroit ne devient finalement terrifiant qu'avec les frères de Huet, puisqu'ils peuvent contrer ses « limites ». À moins que le père de Maud ait anticipé une telle éventualité, son attitude me semble en inéquation avec la révélation finale. (Pardon pour ce paragraphe qui peut paraître confus, mais j'essaye d'en dévoiler le moins possible.)
Outre le fait que l'auteur alterne toujours les passages dramatiques et ceux beaucoup plus légers avec un gros manque de subtilité, les réactions des personnages m'ont régulièrement laissé perplexe. Les sentiments d'Alban étaient évidents depuis un moment, mais je trouve que Maud se montre un peu trop clémente vis-à-vis de l'homme qui a tué son père. de même, je ne comprends pas pourquoi Guilhem tient à rentrer si promptement en France, au point d'affirmer que sa vie est là-bas, alors qu'il a créé le Renard pour tromper l'ennui et la monotonie de son existence.
Au final, cette conclusion, malgré quelques bonnes trouvailles du côté des frères de Huet, n'a rien de vraiment transcendante, et sans m'être attendue à toutes les révélations de cette BD, je ne peux pas non plus prétendre être restée bouche bée. Dans le fond, chaque tome de la Rose écarlate me fait le même effet qu'un épisode des Lolirock : c'est gentillet et distrayant, mais ça ne va pas plus loin.
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