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Critique de Colchik


Premier roman policier de Valérie Lys, cette histoire fait une sortie de route dès le démarrage. Expédié en renfort par sa hiérarchie pour aider les policiers rennais, le commissaire Velcro (Serpillière aurait été plus indiqué tant il prend l'eau) a la mémoire qui flanche dès le début de l'enquête en repensant à une affaire qui l'avait déjà amené à Rennes, une pauvre femme décapitée qui, trois pages plus loin, a été … étranglée. À Rennes, la gendarmerie prend les déclarations de vol (il va y avoir fâcherie avec la police nationale) et les lettres du criminel sont rédigées « par informatique » (on est soulagé que les dernières technologies soient arrivées chez les Bretons). Notre commissaire demande à un témoin de lui raconter ce qu'il sait d'une enquête passée (la pauvre femme décapitée-étranglée) avant de lui dire, cinq lignes plus bas : « Je viens de me rendre compte que c'est moi qui avais été chargé de l'enquête sur le meurtre de votre femme ». Ben alors !
Heureusement, le Velcro s'attache à bien faire et finira par trouver son meurtrier. Auparavant, il aura piqué une tête (il aime l'eau sous toutes ses formes) dans la piscine Saint-Georges. Mais, hélas, le bassin de 50 m qui s'étendait devant lui, n'en fait que 33. C'est pas de chance. Nous en souhaiterons à Valérie Lys pour la suite.
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