Fin de la trilogie.
Difficile de donner son avis sans dévoiler de nombreux éléments, j'en suis désolée. Disons que le rythme n'est pas très bon, les personnages très caricaturaux, l'intrigue compliquée à loisir pour tenir des pages. La découverte du nouveau monde a aussi disparu.
Lomé est de retour sur terre pour accomplir sa mission. Ce qu'elle fait en quelques rapides chapitres. On se demande donc ce qu'il va se passer dans le reste du roman.
Un peu de géopolitique, de trahison... pff, c'est cousu de fil blanc mais assez ennuyeux.
Lomé prend son indépendance grâce à la disparition de Iollan. Mais l'auteur n'a pas voulu abandonner sa love story et nous avons donc plusieurs chapitres du point de vue du prince.
Résultat, peu de suspense sur le dénouement.
Enfin, l'auteure a un sacré problème dans ses relations familiales. Les mères pleines d'amour sont mortes, les vivantes sont des garces, les pères officiels sont sans coeur, les fratries se révèlent plus fortes que tout... Pfff, les personnages ressuscitent ou changent de caractère au gré des besoins de l'auteure. En parlant des personnages qui ressuscitent, j'ai quand même un souci : l'agression sexuelle est punie par la mort et est absoute par la résurrection. Metoo n'est pas passé par là ?
Le principe sous-jacent est cependant intéressant : l'Elue est manipulée quoique de bonne foi, les dragons sont des tyrans et la révolte initiale 300 ans plus tôt était légitime mais a produit une situation injuste (faute d'amooooouuuuur). L'amour (et l'aide d'une dragonne éclairée) permettent d'effectuer une révolution douce.
